Ryan McLeod sait à quel point c’est difficile de se qualifier et d’endurer les labeurs d’un long parcours en séries éliminatoires. Après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley avec les Oilers d’Edmonton, il espère maintenant transmettre les leçons apprises aux Sabres de Buffalo.
L’attaquant de 24 ans a été échangé aux Sabres avec l’attaquant Ty Tullio, vendredi, en retour de l’espoir en attaque Matthew Savoie.
« C’est difficile de gagner, a dit McLeod mercredi. C’est quelque chose que tu apprends avec le temps. C’est difficile de faire les séries, et c’est particulièrement difficile de gagner à chaque ronde; ça devient de plus en plus difficile chaque fois.
« Je pense que la meilleure chose que nous avons faite à Edmonton a été de tenter de garder notre niveau de confiance le plus élevé possible. Nous tentions de faire des jeux tout au long des séries. Je pense que je vais pouvoir apporter cet élément au cours des prochaines saisons. »
Buffalo a raté les séries au cours des 13 dernières saisons, un record de la LNH. Il y a deux ans, en 2022-23, ils sont venus bien près de mettre fin à cette disette en terminant à un seul point des Panthers de la Floride et de la deuxième place de quatrième as dans l’Association de l’Est.
Ce rendement avait entrainé des attentes élevées avant le début de la dernière saison, mais les Sabres ont connu toutes sortes de difficultés. Ils ont terminé l’année avec une fiche de 39-37-6, au sixième rang dans la section Atlantique, amassant sept points de moins que dans la saison précédente. Ils ont congédié l’entraîneur Don Granato le 16 avril et ont embauché Lindy Ruff, qui était l’entraîneur lors de leur dernière présence en éliminatoires en 2011, six jours plus tard.
Edmonton s’est qualifié pour les séries dans chacune des quatre saisons de McLeod avec les Oilers. Avant le plus récent parcours, Edmonton avait franchi le deuxième tour une seule fois depuis sa dernière présence en grande finale en 2006, atteignant la finale de l’Ouest en 2021-22.
« C’est vraiment difficile de gagner dans cette ligue, a dit McLeod. Et la marge d’erreur est tellement mince que tous les petits détails ont de l’importance. Au cours des 82 matchs, si tu fais les choses de la bonne façon, ça va finir par s’équilibrer. »