C'est avec cette idée en tête que l'entraîneur-chef David Quinn a mené la séance de visionnement de vidéos et l'entraînement, lundi. Le thème était la défensive, puisque c'est sur cette facette du jeu que les Rangers ont le plus régressé depuis cinq rencontres.
Quinn a raconté qu'il avait montré à ses joueurs les statistiques de l'équipe du 7 janvier au 27 février. Les Rangers étaient alors deuxièmes dans la Ligue pour les buts par match (3,55) et ils étaient cinquièmes au chapitre du moins de buts accordés par rencontre (2,50).
Sans surprise, leur fiche a été de 16-6-0.
« Ce n'était pas anecdotique, on parle d'une période de près de deux mois, a rappelé Quinn. Nous étions à égalité pour le plus de victoires dans la Ligue, nous avions le meilleur jeu de puissance (31,1 pour cent). C'est en jouant bien en défensive que nous y sommes parvenus. »
Depuis, les New-Yorkais ont permis 24 buts en cinq matchs, au sommet de la LNH depuis le 28 février à 4,80 par rencontre.
Quinn a souligné qu'un des problèmes avait été la tenue douteuse de ses gardiens lors de ces cinq parties, avec un pourcentage d'arrêts combiné de ,852 de la part d'Alexandar Georgiev (8,74 en trois parties), Henrik Lundqvist (,839 en deux rencontres) et Igor Shesterkin (,783 en un match). Mais ça n'excuse en rien la façon dont les joueurs ont joué devant eux.
« On doit en faire un peu plus en défensive, a martelé Quinn. On ne peut pas jouer seulement 53 minutes. Pas plus que 58 minutes. Ça doit être lors de chaque présence sur la glace.
« Durant toute cette séquence, nous étions vraiment concentrés. Et maintenant, avec 14 matchs à faire, et avec la possibilité de faire les séries qui se présente, on doit se placer dans la meilleure des positions pour essayer d'en profiter. »