Les Oilers (26-15-8) ont 60 points au classement, deux de moins que les Sharks de San Jose et trois de moins que les meneurs dans la section, les Ducks. Edmonton affrontera les Sharks à San Jose, jeudi (22h30 HE ; SNW, CSN-CA, NHL.TV), à l'occasion du dernier match de l'équipe avant la pause du Match des étoiles.
Mais l'entraîneur Todd McLellan ne veut pas que ses joueurs regardent trop loin devant.
« Le classement, c'est quelque chose qui existe après le match et tu ne peux pas te mettre à viser quoi que ce soit durant la saison, peu importe à quel moment, a-t-il dit. Tu disputes les matchs qui se présentent et tu les disputes au mieux de tes capacités. Tu passes en revue, tu évalues et tu modifies, et ensuite tu vas de l'avant.
« Les équipes qui sont bonnes et qui affichent de la constance, c'est ce qu'elles font. Je n'entends pas nos gars parler du fait qu'ils se trouvent ici ou là au classement. Ils parlent de l'adversaire à venir et de la préparation en vue du prochain match. »
La préparation des Oilers a été à point dans plusieurs de leurs affrontements cette saison. Quand ils ont défait les Flames de Calgary 7-3, samedi, cela a couronné une séquence de 11 matchs en 19 jours au cours de laquelle ils ont affiché un dossier de 7-3-1.
Après 49 matchs la saison dernière, Edmonton montrait un dossier de 19-25-5 pour un total de 43 points avec un différentiel de buts de moins-27. Après 49 rencontres cet hiver, les Oilers ont 17 points de plus avec un différentiel de plus-13.
« Il faut continuer à bien tenir le gouvernail », a dit McLellan de l'approche que les siens doivent avoir en vue de la suite, qui comprend notamment des matchs importants contre Anaheim et San Jose cette semaine. « Personne dans notre vestiaire n'a commencé à organiser un défilé. Rien n'a changé dans notre façon de faire les choses au quotidien.
« Tout se résume aux deux points qui sont à l'enjeu. Si nous pouvons continuer à faire ça, éviter d'être trop euphorique ou trop déprimé quand les choses vont bien ou vont mal, tout ira bien. Cette équipe est encore en croissance - je le dis depuis le début - et nous apprenons des leçons au fur et à mesure. Plusieurs de ces leçons ont été positives dernièrement, mais tout ça peut changer très vite. »
L'attaquant Jordan Eberle, qui en est à sa septième saison avec les Oilers, a remarqué l'atmosphère positive qui règne dans l'entourage de l'équipe.
« Il y a 100 pour cent plus de fébrilité, a-t-il souligné. C'est ce qui arrive quand tu gagnes.
« Nous prenons plaisir à jouer dans une ville qui adore le hockey. »
Eberle savoure l'opportunité que l'équipe a présentement de disputer des matchs qui ont un impact important sur le classement, alors que nous sommes bien au-delà du stade de la mi-saison.
« Il y a deux matchs d'une importance énorme qui s'en viennent, a souligné Eberle, qui a inscrit deux buts et deux aides contre les Flames. C'est plaisant de pouvoir affronter deux équipes qui te devancent au classement et que tu as la chance, si tu l'emportes les deux fois, de te retrouver peut-être en première place. C'est ce qui rend le hockey aussi passionnant.
« La clé, c'est que nous disputons des matchs qui ont une signification alors qu'approche le dernier droit. »
L'attaquant Matt Hendricks, qui a pris part à son 500e match dans la LNH, samedi, a indiqué que les Oilers réalisent qu'ils ont encore bien des choses à apprendre avant de réaliser leur plein potentiel.
« Ce sont de bonnes sensations que nous vivons présentement ; nous sommes en bonne position, a dit Hendricks. Nous avons établi des objectifs en début de saison et jusqu'ici, nous sommes en bonne route pour les réaliser. Notre équipe grandit un peu plus à chaque jour, mais nous savons qu'il y a encore place à amélioration.
« Nous continuons de devenir meilleurs et nous gravissons les échelons. Il y a encore beaucoup de matchs à disputer mais pour le moment, nous avons l'air d'une équipe destinée à participer aux séries. Nous avons assez bien joué pour nous retrouver dans une telle situation. »
Au-delà des affrontements contre les Ducks et les Sharks cette semaine, les Oilers devront composer avec un calendrier difficile en février. Ils devront alors disputer trois matchs à domicile et neuf à l'étranger, bien qu'ils auront droit à leur congé de cinq jours du 6 au 10 février.
« Il faut que ça se poursuive parce que ces matchs-là qui s'en viennent sont ceux qui ont un véritable impact, a noté Hendricks. Et les matchs seront de plus en plus ardus à mesure que la saison se poursuit. »