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Les Kings organisent une clinique pour jeunes à Shanghai

Des joueurs de hockey chinois ont bien apprécié côtoyer les joueurs lors la visite de la LNH pour les Matchs en Chine 2017

par Nicholas J. Cotsonika @cotsonika / Journaliste NHL.com

SHANGHAI -- Voilà pourquoi ils sont venus.

Après que les Kings de Los Angeles eurent tenu une séance d'entraînement au Mercedes-Benz Arena, mardi, ils sont allés rencontrer un groupe de jeunes joueurs de hockey chinois. Au début, les garçons et les filles, qui portaient les maillots de leurs équipes locales, se sont placés sur les côtés en attendant patiemment et en laissant la voie libre.

Puis, ç'a été l'attroupement.

Il y avait Jonathan Quick et Jeff Carter, et aussi Anze Kopitar. Les enfants sautillaient, ils brandissaient leurs maillots, leurs casquettes et leurs crayons feutres, ils laissaient échapper de petits cris perçants. Et voilà qu'un peu plus loin, il y avait Tanner Pearson, il y avait aussi…

En fait, peu importe qui c'était. C'était un joueur de la LNH. Ici même, à Shanghai.

Il a fallu retenir les enfants encore et encore pour permettre aux joueurs de quitter la patinoire. Il a fallu aller en chercher pour les rassembler et prendre une photo de groupe avec l'entraîneur John Stevens, l'attaquant Michael Cammalleri et le gardien Jeff Zatkoff.

« Un, deux, trois ! », a lancé un adulte.

« Go, Kings! », ont crié les enfants.

Les Kings et les Canucks de Vancouver disputeront des matchs préparatoires ici jeudi (7h30 HE ; TVA Sports, SN, NBCSN) et samedi au Wukesong Arena (3h30 HE ; TVA Sports, SN, NHLN, NHL.TV) dans le cadre des Matchs en Chine 2017 de la LNH présentés par O.R.G. Packaging.

Il s'agit du premier événement de la LNH en Chine et l'objectif est de promouvoir la croissance du hockey dans le pays le plus peuplé au monde, qui compte 1,3 milliard d'habitants mais très peu de joueurs de hockey.

C'est comme ça que les choses commencent.

Les enfants se sont rendus à l'étage inférieur pour enfiler leur équipement sur une patinoire secondaire et les Kings ont délégué des représentants afin qu'ils donnent une clinique : le président Luc Robitaille, un membre du Temple de la renommée du hockey ; le directeur des opérations Kelly Cheeseman; l'analyste à la télé Jim Fox, un ancien attaquant des Kings ; l'analyste à la radio Daryl Evans, un ancien attaquant des Kings ; le directeur de la programmation hockey Derek Armstrong, lui aussi un ancien attaquant des Kings ; et Bailey, la mascotte.

On a déroulé le tapis rouge pour les Kings, littéralement. On avait aussi affiché en alternance des bannières des Kings et du All-Star Skating Club dans les gradins, sur le devant des bandes, derrière les bandes, sur pratiquement toutes les surfaces disponibles.

« C'était ça l'idée quand on a parlé de venir ici, a noté Robitaille. On pensait que ça aiderait notre marque. Et le fait d'avoir cette opportunité en tant qu'équipe d'enseigner le hockey et de parler du sport qu'on aime tellement, c'est très plaisant d'en faire partie. »

Bien que nous étions à Shanghai et qu'il y avait la barrière de la langue, nous aurions tout aussi bien pu être à Chicago ou Shawinigan. Des photos de jeunes joueurs de hockey étaient affichées sur les murs à l'étage inférieur, tandis qu'à l'étage supérieur, il y avait des publicités mettant en vedette des joueurs de la LNH. Des parents ont lacé les patins de leurs enfants, les ont aidés à enfiler leur équipement et ont filmé l'événement avec leurs téléphones intelligents.

Les enfants se sont mis en rang sur la glace et ont frappé la glace du bâton quand les Kings ont été présentés, puis ils ont regardé une vidéo rendant hommage à Robitaille. Ils ont ensuite participé à quelques exercices et disputé un match simulé. Les Kings donnaient leurs instructions en gesticulant, les enfants suivaient. Les jeunes se débrouillaient plutôt bien.

« C'était là un belle illustration du fait que le hockey peut servir de langage international, a indiqué Fox. Je trouve qu'ils ressemblent pas mal aux enfants nord-américains en ce qui concerne le niveau d'habiletés. On pouvait voir que certains enfants comprenaient plus vite que d'autres. Mais c'était facile d'avoir leur attention ; tu leur disais quelque chose une fois, puis ils le faisaient. »

À un moment donné, Armstrong a lancé à Fox: « Nous sommes en Chine. Qui l'aurait cru ! »

« Ça ressemblait aux autres cliniques de hockey que j'ai données ailleurs, a déclaré Fox. Ils voulaient apprendre, ils avaient du plaisir et ils m'ont permis de vivre quelque chose de très agréable. »

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