« Nous avons des joueurs dans ce vestiaire qui savent comment faire », a souligné le défenseur Hampus Lindholm.
Ce n'est pas seulement dans les séries que les Ducks ont appris « comment faire » au fil des ans. C'est un apprentissage qu'ils ont fait et appliqué en saison régulière aussi, par exemple en 2014-15, quand Anaheim a établi un record de la LNH en signant 18 victoires après avoir accusé un déficit en troisième période.
« La majorité du temps, quand nous tirons de l'arrière dans un match, pour une raison quelconque, c'est à ce moment-là que l'équipe donne son meilleur hockey », avait déclaré l'attaquant des Ducks Ryan Kesler en avril 2015, peu après cette séquence record. « Cette équipe a la capacité d'appliquer de la pression et de marquer des buts à des moments importants. »
En d'autres mots, les Ducks n'abandonnent pas. Parce qu'ils savent que lorsqu'on se retrouve en déficit, ce n'est pas le moment de changer la recette qui a fait le succès de l'équipe. Tout changer, c'est ce que font les équipes qui paniquent. Au contraire, quand on tire de l'arrière, il faut adhérer au plan de match plus que jamais, tout en ajustant des choses ici et là.
Parce qu'en fin de compte, la différence entre la victoire et la défaite se résume à très peu. C'est d'ailleurs ce qu'a réalisé un joueur qui s'est trouvé du mauvais côté d'un tel scénario, l'an dernier, soit l'attaquant des Oilers Drake Caggiula.
« Dans les séries, le momentum peut changer à n'importe quel moment, avait-il dit après le match où les Ducks ont égalé la série 2-2 contre les Oilers. Un petit jeu peut changer tout le rythme du match. Nous avons compris que le momentum ne se transporte pas nécessairement d'un match à l'autre. »
Beauchemin a d'ailleurs fait écho à cette vérité au cours du dernier week-end, après la défaite de 3-2 de samedi contre San Jose.
« On a eu plusieurs chances de marquer, c'est juste que (le gardien des Sharks Martin) Jones a fait des arrêts importants. Corey Perry a vu son tir frapper le poteau, ç'aurait pu créer l'égalité 3-3. Ce sont les petits détails comme ça qui font la différence dans une série. En espérant que (lundi), les poteaux vont nous favoriser cette fois », a souligné le défenseur de 37 ans.