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BOCA RATON, Floride - Les directeurs généraux de la LNH discuteront de l'état actuel du hockey, examineront et recommanderont possiblement de nouveaux changements aux règlements en plus d'évaluer les récents changements de règles lors de leur réunion annuelle du mois de mars, qui s'amorcera lundi et se tiendra jusqu'à mercredi.

Les DG auront une réunion générale, lundi, qui sera suivie par des séances de groupes servant à apporter des idées qui pourront être utilisées lors d'une autre rencontre où ils seront tous réunis, mardi.
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Les recommandations pour des changements potentiels aux règlements, s'il y en a, seraient probablement dévoilées mardi ou mercredi.
« Ces trois journées de réunions nous offrent toujours la chance d'évaluer notre sport et le produit sur la glace de façon exhaustive et détaillée », a expliqué le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly. « [Les DG] sont ceux qui vivent notre sport chaque jour durant une période de neuf mois. Ils ont le pouls du sport et ils savent ce qui peut être amélioré. Leurs avis sont importants, sinon essentiels, pour toutes les décisions relatives au hockey qui sont prises par la Ligue. »
Les DG doivent discuter de la procédure de la Ligue quant au gardien d'urgence, qui a fait surface dans l'actualité la semaine dernière, quand David Ayres a été forcé d'enfiler l'uniforme des Hurricanes de la Caroline dans une victoire de 6-3 contre les Maple Leafs de Toronto, le 22 février au Scotiabank Arena, en raison de blessures durant le match aux gardiens de la Caroline Petr Mrazek et James Reimer.
Ayres, un homme de 42 ans qui agit comme conducteur de surfaceuse au Mattamy Athletic Center de Toronto et qui s'entraîne régulièrement avec les Maple Leafs, a réalisé huit arrêts et est devenu le plus vieux gardien dans l'histoire de la LNH à gagner à ses débuts en saison régulière.
« Il n'y a pas de solution facile », a fait valoir le commissaire adjoint Daly. « Il faudra également travailler de concert avec l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH). Qui considère-t-on comme un joueur? Qui ne l'est pas? Qu'est-ce qui définit tout ça? Mais évidemment, nous souhaitons ce qui est le mieux pour le sport et nous voulons nous assurer que certaines personnes ne se mettent pas en danger en évoluant comme gardien dans la Ligue nationale de hockey. »
La dernière fois que les DG se sont réunis pour une rencontre, le 19 novembre à Toronto, ils sont repartis en étant positifs par rapport à la situation générale du hockey, mais avec des divergences d'opinions quant à la règle du hors-jeu, à sa façon d'être interprétée lors de la reprise vidéo et à savoir si elle doit être modifiée pour qu'il y ait moins de buts refusés.
Colin Campbell, le vice-président exécutif de la LNH, avait indiqué à ce moment-là que les DG auraient des discussions à leur réunion du mois de mars quant à la possibilité de modifier la règle pour permettre une interprétation plus flexible du hors-jeu, ce qui inclurait de considérer qu'un joueur n'est pas hors-jeu si l'un de ses patins est à cheval au-dessus de la ligne bleue sans qu'un contact avec la glace soit fait au moment où la rondelle entre dans la zone offensive
Les DG avaient également discuté de cette possibilité à leur réunion du mois de mars 2017, mais ils avaient finalement décidé de n'apporter aucun changement.
« Je pense que nous essayons toujours d'être progressistes et de récompenser l'offensive », avait indiqué Campbell en novembre. « Je crois que nos joueurs sont encore plus talentueux que par le passé. Je peux le dire, car j'ai moi-même joué. Avec le talent que possèdent les joueurs aujourd'hui, je crois qu'il faut prendre en considération le fait qu'ils soient capables de contrôler la rondelle de plusieurs façons à la ligne bleue. »
Les DG vont probablement revenir sur les changements aux règlements implantés cette saison, incluant la décision d'ajouter une punition mineure pour toute contestation ratée d'un entraîneur.
Il y a eu une baisse de 41 pour cent du nombre de contestations par des entraîneurs cette saison comparativement à la saison dernière (123-210) après 1009 matchs avant ceux de dimanche. Le pourcentage de ces contestations qui a conduit à infirmer une décision est de 61 pour cent, ce qui est plus élevé de 40 pour cent comparativement au même moment la saison dernière.