Mais revenons en arrière, à partir du moment où Keith Yandle a ouvert le score à la 20e seconde du deuxième vingt.
Sur le banc des joueurs, Gallagher et ses coéquipiers ont gardé la tête haute.
« Nous en parlons depuis que nous sommes de retour de la côte ouest américaine, a expliqué Gallagher. Nos rivaux vont obtenir des buts. C'est ce que nous faisons après, la façon dont nous réagissons qui est importante. Les bonnes équipes réagissent de la bonne façon. Vous accordez un but, vous tournez la page. Même si vous permettez le premier but, ça ne veut pas dire que tout est foutu. Il reste beaucoup de temps. Nous avons été capables de revenir. »
L'entraîneur Claude Julien a relevé que le changement d'attitude a commencé à s'opérer au cours du dernier match du catastrophique périple en Californie.
« Les gars en ont eu ras le bol pendant le match face aux Ducks, a-t-il relevé. Ils sont sortis comme des enragés en deuxième période -- en retard 3-0 au score. Il s'est produit quelque chose à ce moment-là. Ce soir, nous avons vu le résultat du changement d'attitude. En retard 1-0, nous n'avons pas cédé à la panique. Il restait quasiment 40 minutes à jouer. Nous devions respecter le plan établi et élever quelque peu le niveau. Quand nous l'avons fait, nous patinions avec aisance et nous exercions une bonne maîtrise de la rondelle, et les Panthers ont commencé à écoper de pénalités. Lentement mais sûrement, nous nous sommes donné du rythme.
« Dès que nous avons obtenu les deuxième et troisième buts, les gars ont commencé à jouer comme nous nous attendons à ce qu'ils le fassent, a-t-il continué. Ils patinaient avec aisance. Ils géraient bien la rondelle. Ils se repliaient, faisaient bien circuler le disque en zone neutre. Nous étions rapides. J'ai apprécié la façon dont nous avons terminé la rencontre et j'espère que nous pourrons transposer ça au match suivant. »
Julien et les joueurs savent qu'ils ne sont pas sortis du bois. Mais comme l'a dit Julien : « Pour connaître une bonne semaine, nous devons avoir un bon départ ».
Shea Weber a renchéri : « Une victoire ne règle rien. Il nous reste beaucoup de chemin à parcourir ».
McCarron et Scherbak
Les jeunes attaquants Michael McCarron et Nikita Scherbak ont nettement mieux paru qu'au cours des matchs préparatoires.
Ayant chacun été utilisé dans un peu plus de 11 minutes de jeu, McCarron a fait sentir sa présence avec cinq mises en échec tandis que Scherbak a été plus visible en zone offensive.
« Ils ont bien joué, tous les deux. Scherbak, quand il patine, est très bon. Il est imposant physiquement et il possède un bon coup de patin. McCarron a été nettement meilleur qu'il l'a montré au camp d'entraînement. »