« Je trouve que ç'a eu un impact sur la série quand il est revenu au jeu, a affirmé Babcock. Ça leur donne un joueur pour amorcer une présence en zone défensive si ce n'est pas [Patrice] Bergeron qui le fait, et qui peut transporter le jeu en zone offensive. »
Selon Babcock, la présence de Kuraly permet à David Krejci et à Charlie Coyle, les joueurs de centre des deuxième et troisième trios de Boston, d'être meilleurs parce qu'ils peuvent orienter davantage leur jeu vers l'attaque.
Quatre joueurs des Bruins ont composé leur quatrième trio durant la majorité des séries et ceux-ci ont récolté 13 points (sept buts, six passes) en 17 matchs. Il s'agit de Kuraly, Joakim Nordstrom, Noel Acciari et Chris Wagner.
« On appelle ça de la profondeur, pas vrai, a lancé Babcock. C'est comme ça que tu arrives à battre les autres équipes. Tu as besoin d'un bon gardien, de très bons défenseurs, en plus d'être bon le long de la ligne du centre. Ils ont tout ça. »
Ils ont aussi de l'expérience en Bergeron, Krejci, l'ailier gauche Brad Marchand, le défenseur Zdeno Chara et Rask - les cinq joueurs qui restent de la formation qui a remporté le championnat de la Coupe Stanley en 2011.
Chara (175), Bergeron (129), Krejci (125) et Marchand (101) font partie d'un groupe de 43 joueurs encore actifs dans la LNH qui ont disputé au moins 100 matchs éliminatoires en carrière. Rask (82) est septième chez les gardiens actifs au chapitre des rencontres disputées.
« Ce sont des meneurs d'envergure, ils s'attellent à la tâche dans les gros matchs, ils trouvent le moyen de faire ce qu'ils cherchent à faire, a indiqué Babcock. S'ils doivent jouer défensivement contre toi, c'est ce qu'ils vont faire. S'ils doivent marquer contre toi, c'est ce qu'ils vont faire. Ils ont été impressionnants. »
La capacité des Bruins à tirer profit de leur expérience a été un des facteurs importants durant leur victoire en six matchs contre les Blue Jackets de Columbus au deuxième tour.
« La façon dont nous avons joué face à eux dans les trois premiers matchs, quand nous avons pris les devants 2-1, nous trouvions des moyens de les amener à s'éloigner de leur plan de match, a noté le capitaine de Columbus Nick Foligno. Nous les frappions, ils devenaient frustrés. Ils n'avaient pas été frappés comme ça auparavant, pas été mis à l'épreuve de la sorte. Je pense qu'ils se sont tout simplement ajustés mentalement et tout à coup, ça n'a plus semblé les affecter du tout. »
Rask a été l'élément-clé des siens quand Boston a remporté les matchs no 4, 5 et 6. Il a accordé quatre buts en 115 tirs, cédant notamment une seule fois sur 40 tirs dans le cadre d'un gain de 1-0 lors du quatrième affrontement, avant de repousser les 39 tirs dirigés vers lui dans une victoire de 3-0 lors du match no 6. Il avait accordé sept buts en 97 tirs dans les trois premiers affrontements.