Blues-Bench-badge-Laflamme

BOSTON -- Quand les Blues de St. Louis se font battre, c'est habituellement à leur propre jeu. Ils savent donc ce qu'ils ne font pas correctement ainsi que les rectificatifs qu'ils doivent apporter. Au lendemain de la défaite de 4-2 subie contre les Bruins de Boston dans le match no 1 de la Finale de la Coupe Stanley, ils ont en outre repris le refrain d'après la rencontre initiale de la finale de l'Association de l'Ouest face aux Sharks de San Jose qui s'était soldée par un revers de 6-3.

L'entraîneur Craig Berube l'a exprimé de façon concise, mardi, qui a été une journée de récupération pour les Blues.
« Il faut faire jouer davantage les Bruins dans leur zone. Nous devons passer plus de temps en attaque. Pour ça, il faut projeter la rondelle dans leur territoire et exercer de l'échec-avant », a-t-il énoncé, tout simplement.
À LIRE AUSSI : Dunn en renfort pour le match no 2? | St. Louis s'estime coupable d'avoir « rétréci » la patinoire
Pour les joueurs, tout revient à l'importance de remporter la bataille de la zone neutre.
« Les Bruins ont un excellent jeu de transition, a noté l'attaquant Tyler Bozak. Ils défendent admirablement bien le centre de la patinoire. C'est difficile d'entrer vers l'intérieur et près du filet. Pour connaître du succès, nous devrons redoubler d'ardeur pour faire notre place dans les espaces restreints et dans l'enclave. Nous avons passé trop de temps en périphérie, mais il faut rendre hommage aux Bruins qui ne nous ont pas donné d'espace. »
La « stat » qui tue
Les Blues ne se laissent pas désarçonner par une défaite en séries. Ils se sont endurci la couenne en saison régulière.
« Nous ne manquons pas d'entraînement, avec toute l'adversité que nous avons dû surmonter cette saison, a relevé Bozak. C'est arrivé plusieurs fois que les gens nous ont comptés pour battus. C'est habituellement dans ce temps-là que nous revenons fort et que nous jouons notre meilleur hockey. Nous sommes emballés par le défi qui se dresse devant nous pour le reste de la série, à commencer par le match no 2 mercredi », a résumé Bozak.
Ce n'est également pas la statistique selon laquelle l'équipe qui gagne le premier match de la Finale - depuis que la série est un quatre de sept en 1939 - rafle les grands honneurs 77,2 pour cent du temps (61-en-79) qui va les abattre.
« C'est la raison pour laquelle vous vous occupez de statistiques et que nous jouons les matchs », a rétorqué l'attaquant russe Vladimir Tarasenko quand on lui a soulevé la statistique. « Ça n'a aucune signification à ce stade des séries. Personne ne sait ce qui va se passer. L'an dernier, les Capitals de Washington ont fait mentir la statistique en gagnant la Coupe Stanley après avoir perdu le premier match. C'est donc déjà arrivé.

STL@BOS, #1: Tarasenko complète une belle passe

« Ça vous appartient de relever des statistiques 'cool', mais ça n'occupe pas du tout nos pensées », a-t-il tranché.
Le capitaine Ryan O'Reilly a ajouté que l'objectif de l'équipe est de simplement créer l'égalité dans la série.
« Nous demeurons dans le présent et nous abordons les matchs un à la fois. »
Même chez les Bruins, on prend évidemment la statistique avantageuse avec un gros grain de sel.
« Si 77,2 pour cent des équipes gagnantes du match no 1 ont remporté la Coupe, il y a tout de même 22,8 pour cent des équipes qui ne l'ont pas remportée », a calculé l'attaquant Jake DeBrusk.