« Nous devons être meilleurs et nous le serons », a tranché l'ailier québécois David Perron, au lendemain de la défaite de 6-3 encaissée au SAP Center.
Les Blues ont constaté de visu samedi les ajustements qu'ils devront apporter et ils n'ont pas jugé nécessaire d'aller les mettre à l'essai sur la patinoire parce qu'ils ont eu congé d'entraînement.
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Le gardien recrue Jordan Binnington sait qu'il devra être plus vigilant et l'attaquant vedette Vladimir Tarasenko n'a pas besoin qu'on lui fasse de dessin après avoir été fort discret dans la rencontre initiale de la série.
L'entraîneur Craig Berube a envoyé au Russe un message clair, dimanche.
« Ça n'a pas été un fort match pour personne », a commencé par dire Berube lorsque questionné au sujet de Tarasenko. « Je n'aime pas mettre l'accent sur un seul joueur parce que le hockey est un sport collectif. Mais Vladimir doit travailler beaucoup plus quand il n'est pas en possession de la rondelle et il le fera. Il doit s'impliquer davantage dans l'action et ne pas être passif, surtout en séries. Il doit vouloir la rondelle et faire les efforts pour aller la récupérer. Il doit travailler avec les autres membres de son trio. Nous voulons voir trois gars être toujours proches de la rondelle. »
Pour Berube, les Blues ont été les artisans de leurs déboires, samedi.
« Nous devons patiner avec plus de vigueur sans la rondelle. Nous ne pouvons pas regarder les Sharks aller, a-t-il énoncé. Il faut travailler avec plus d'acharnement pour la ravoir. Il faut être davantage en mouvement et avoir un meilleur sens de l'anticipation. Samedi, nous n'avons pas suffisamment eu la rondelle. Quand nous l'avons eue, nous l'avons redonnée aux Sharks trop facilement.
« Nous avons joué comme nous devons le faire en troisième période, mais c'était trop tard. »
Perron a relevé que les Sharks préconisent un échec-avant qui s'apparente à celui des Blues.
« Ils ont des attaquants comme Timo Meier et Tomas Hertl qui donnent du fil à retordre à nos défenseurs, a-t-il élaboré. C'est dur de leur enlever la rondelle. Nous, les attaquants, devons être bien positionnés dans notre zone et travailler à l'unisson avec les défenseurs.
« Les Sharks font souvent circuler la rondelle le long des bandes jusqu'à leurs défenseurs. Nos ailiers doivent demeurer au haut de la zone, mais ça crée de l'espace en fond de territoire pour leurs attaquants qui peuvent ainsi manœuvrer plus à leur guise. Nous devons faire du meilleur travail à ce chapitre. »
Si Berube a dit s'attendre à une plus grande implication de la part de Tarasenko, il n'a affiché aucune inquiétude au sujet de Binnington. Ce n'est pas que le gardien recrue ait été mauvais, samedi. Il a été laissé à lui-même trop souvent par ses coéquipiers.