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TAMPERE, Finlande - Nikolaj Ehlers s'attend à ce qu'il y ait de nombreux changements cet été chez les Jets de Winnipeg après une autre fin de saison décevante.

Ce qu'il ne sait pas, c'est la teneur des changements qui seront effectués chez les Jets, qui ont été éliminés en cinq matchs par les Golden Knights de Vegas lors de la première ronde des séries éliminatoires.

« Je ne peux pas dire ce qui va se produire ou ce qui devrait se produire, mais je m'attends à ce que ça bouge », a dit Ehlers, rencontré lors du Championnat du monde de hockey 2023 de la FIHG.

« Tu essaies de trouver les réponses à ces questions chaque année lorsque tu ne gagnes pas la Coupe Stanley, parce que c'est l'objectif de tout le monde. Quand tu n'y parviens pas, c'est un échec, et par la suite, tout le monde te demande ce qui n'a pas fonctionné. Tu prends un peu de recul, mais tu ne sais pas quoi répondre. »

Les Jets ont terminé la saison à la deuxième place de quatrième as de l'Association de l'Ouest après avoir connu une difficile fin de calendrier avec une fiche de 15-17-2. Winnipeg occupait pourtant la première place dans l'Ouest le 22 janvier.

Les Jets ont participé aux séries lors de cinq des six dernières saisons, mais le plus loin qu'ils ont pu aller est la finale de l'Ouest en 2018 contre les Golden Knights. Ils ont raté les séries l'année dernière.

La campagne d'Ehlers a encore une fois été sous le signe des blessures, lui qui a amassé 38 points en 45 matchs, et il n'a pu jouer qu'une partie en séries en raison d'une blessure au haut du corps. Il ne se dit pas en mesure d'expliquer pourquoi tout a dérapé chez les Jets.

« Nous avons connu un excellent départ, a souligné Ehlers. Nous étions près du sommet de la section en février et en janvier, et puis soudainement, on devait se battre pour une place en séries. Mais regardez Boston, qui a été la meilleure équipe de la Ligue pendant 82 matchs, et qui se retrouve hors des séries après la première ronde. C'est ça le hockey. C'est ce qui rend la LNH amusante à regarder. En séries, ce n'est pas important si tu es classé premier ou huitième. Tu as toujours une chance de gagner.

« Je ne peux pas expliquer ce qui n'a pas fonctionné. Ça fait partie des séries. Nous aimerions être encore en train de jouer en ce moment, mais nous n'avons pas été assez bons. Vegas nous a battus et c'était mérité. »

Une autre élimination hâtive a provoqué plusieurs questions au sujet de l'actuelle formation.

Plusieurs membres du noyau de l'équipe pourront devenir joueurs autonomes sans compensation au terme de la saison prochaine, dont le gardien Connor Hellebuyck, les attaquants Blake Wheeler, Mark Scheifele et Nino Niederreiter, et les défenseurs Brenden Dillon et Dylan DeMelo.

« À mon avis, ce n'est pas très juste de placer la faute sur le noyau », a affirmé Niederreiter, qui a été acquis des Predators de Nashville dans une transaction le 26 février. « C'est à la direction de l'équipe de déterminer ce qu'elle va faire. Je sais qu'il y a beaucoup de choses qui pourraient se produire. Il y a beaucoup d'excellents joueurs dans la formation. Ils ont prouvé chaque année qu'ils sont d'excellents joueurs.

« On a un gardien d'élite. On a des buteurs dans cette équipe. On a beaucoup de bons éléments. Mais c'est aux dirigeants de déterminer ce qu'ils vont faire. »

L'attaquant Pierre-Luc Dubois, qui a établi une marque personnelle dans la LNH avec 63 points cette saison, pourra devenir joueur autonome avec compensation le 1er juillet.

Alors que d'autres membres des Jets attendent ce qui se passera cet été, Ehlers a décidé de continuer à jouer. Il représente le Danemark au Championnat du monde dans l'espoir de terminer une saison frustrante sur une note positive.

En plus, il profite d'une dernière occasion de jouer pour son père Heinz Ehlers, l'entraîneur de la formation danoise au tournoi.

C'est, entre autres, pourquoi Ehlers a espoir de pouvoir redresser la barre sur la scène internationale.

« Je suis ici pour de nombreuses raisons, a-t-il dit. C'est le dernier Mondial pour mon père à titre d'entraîneur de l'équipe nationale. J'ai joué 46 matchs au total cette saison, en saison régulière et en séries, alors c'était demandant mentalement. Physiquement, je ne sentais pas que ma saison de hockey était terminée.

« J'aime depuis toujours arborer les couleurs rouge et blanc. Je devais prendre une décision, et le choix était facile pour moi, mais évidemment c'était un peu plus difficile pour Winnipeg d'accepter en raison de mes blessures, alors je l'apprécie beaucoup. »