« Quand il est entré dans le vestiaire, plusieurs d'entre eux n'ont pas réalisé sur le coup que c'était Jack Nicklaus », a-t-il fait remarquer.
Le gardien Carey Price a cru pendant un moment qu'il avait la berlue.
« J'étais assis en train d'enfiler mon équipement et quand j'ai levé les yeux je l'ai vu qui était là trois pieds devant moi. Je ne pouvais pas le croire. J'étais sans voix. Ça arrive rarement que je sois ébahi de la sorte devant quelqu'un. »
L'idée derrière l'initiative de Therrien était que Nicklaus dévoile aux joueurs l'identité de l'alignement de départ. À sa première présence dans un vestiaire de hockey, l'Américain âgé de 76 ans a fait bien plus que ça. Il a livré un message inspirant à l'équipe.
« Il a parlé de préparation. J'ai pu discuter quelque peu avec lui, ç'a été très particulier, a raconté Therrien. Il a été extraordinaire et d'une grande simplicité. Les légendes sont des personnes simples. Ç'a été un beau moment. »
Nicklaus s'est même permis une pointe d'humour en soulignant qu'il était natif de Columbus, la ville où le CH a subi une dégelée de 10-0 vendredi dernier face aux Blue Jackets.
Price a retenu qu'il a dit qu'il a toujours tenté de jouer en restant à l'intérieur de ses limites, de son potentiel.
« Il a aussi dit qu'il a travaillé fort pour arriver au sommet de son art. Ç'a été un discours très motivant », a renchéri le gardien vedette.
Quand on a suggéré à Therrien que ses exploits au golf n'avaient rien à envier à Nicklaus, l'entraîneur a répondu avec le sourire: « Nous n'avons pas parlé de golf ».