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James van Riemsdyk a participé à six des 30 matchs extérieurs que la LNH a organisés depuis 2003, le plus grand nombre à égalité avec Patrick Kane, Duncan Keith, Brent Seabrook et Jonathan Toews des Blackhawks de Chicago.

Questionné sur son plus mémorable, l'attaquant des Flyers de Philadelphie a fait mention de la Classique hivernale Bridgestone 2010 au Fenway Park, alors qu'il était une recrue, et de la Classique hivernale Bridgestone 2014 au Michigan Stadium, qui a attiré une foule record de 105 491 spectateurs.
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Mais van Riemsdyk n'a jamais expérimenté quoi que ce soit qui s'apparente à ce que vivront les Flyers et les Bruins de Boston lors de l'événement 'La LNH dehors Honda', le dimanche 21 février (15h HE; NBC, SN, SN1, TVAS), une journée après l'affrontement entre l'Avalanche du Colorado et les Golden Knights de Vegas dans le cadre de 'La LNH dehors Bridgestone' (15h HE; NBC, SN, SN1, TVAS).
La patinoire ne se retrouvera pas dans un stade de baseball ou de football. Elle sera installée sur le terrain de golf du Edgewood Tahoe Resort à Stateline, au Nevada. Aucun partisan ne pourra assister au match. Les joueurs seront entourés de montagnes, d'arbres et du lac Tahoe.
« Ce sera complètement différent et l'ambiance sera totalement différente, a noté van Riemsdyk. Ça rendra [cet événement] spécial et assurément mémorable. »
Van Riemsdyk, l'attaquant des Flyers Kevin Hayes, le défenseur des Bruins Charlie McAvoy et son coéquipier Brad Marchand ont parlé de 'La LNH dehors à Lake Tahoe', mardi, alors que les deux équipes se préparaient pour la première de huit confrontations cette saison, mercredi (20h HE; NBCSN, SN, TVAS) au Wells Fargo Center.
Pour Marchand, qui a participé à un match extérieur dans la LNH, jouer à Lake Tahoe lui rappellera plusieurs souvenirs d'enfance. Il a grandi près du lac Beaver à Glen Arbour, en Nouvelle-Écosse, et les décors qu'il décrit ressemblent drôlement à ce que la LNH tente de reproduire.
« Sur la moitié du lac, il n'y avait pas de maisons, alors le paysage était couvert d'arbres, a relaté Marchand. C'était plutôt spécial quand le lac gelait, mais qu'il n'y avait pas de neige. On pouvait patiner sur toute la surface.
« Nous avions ce genre de scène, les arbres en arrière-plan. Nous n'avions évidemment pas de montagnes et ce genre de vue, mais nous avions ce petit endroit génial. Il faisait froid rapidement, alors nous avions plusieurs mois pour en profiter, c'était très amusant. »
McAvoy, Hayes et van Riemsdyk ont joué à l'extérieur dans des décors moins enchanteurs. Le père de McAvoy avait l'habitude de bâtir une petite patinoire dans la cour arrière dès que la température le permettait à Long Beach, dans l'État de New York. Il n'a jamais joué sur un étang ou un lac gelé avant qu'il rejoigne le Programme de développement de l'équipe nationale de USA hockey à Ann Harbour, au Michigan. Hayes se rendait quant à lui partout où il était possible de patiner dans les alentours de Boston. Van Riemsdyk jouait avec quelques amis sur une patinoire extérieure locale au New Jersey.
Pour eux, les montagnes, les arbres et le lac Tahoe seront des aspects différents, mais la simple pureté les ramènera en arrière.
« Je pense que le décor sera unique, puis je pense que le fait qu'il n'y aura pas partisan nous fera encore plus sentir comme lorsque nous étions jeunes et que nous jouions avec des amis », a raconté McAvoy, qui n'a pas encore eu l'occasion de disputer un match extérieur dans la LNH. « Je pense que cet aspect sera vraiment unique. Ce sera très plaisant de vivre l'expérience. »

BOS@WSH: McAvoy crée l'égalité tard en 3e période

L'événement survient à un moment où la pandémie du coronavirus a bouleversé des vies partout dans le monde.
« Évidemment, avec tout ce qui se passe, tout le monde devrait essayer de trouver la meilleure façon de rester sain d'esprit et de faire les choses qu'il aime faire », a soutenu Marchand.
Cela pourrait signifier une partie de hockey extérieur avec de la distanciation physique sur un lac quelque part. Dans le cas de la LNH, cela signifie un grand événement, mais fait pour la télévision dans une zone fermée au public avec des protocoles stricts en lien avec la COVID-19.
« Je pense que les matchs extérieurs sont attendus chaque année, a dit Marchand. Ils sont très plaisants. Les gars sont toujours très excités. Ils représentent probablement un des plus beaux souvenirs pour les gars lorsqu'ils y prennent part.
« Être en mesure de présenter l'événement et trouver un scénario unique quand il n'y a pas de partisans, ce pourrait être très spécial de se retrouver sur le lac Tahoe et d'avoir cette vue. »
C'est quelque chose que personne ne va oublier de sitôt.
« Oui, ce sera quelque peu différent et un peu plus discret, mais […] ça n'arrivera probablement plus jamais de pouvoir affronter une autre équipe dans une situation comme celle-là, a dit Marchand. Ce sera spécial même si les partisans, nos familles et nos amis ne pourront y être. Nous allons en profiter au maximum. »