Il a été demandé à l'attaquant recrue comment lui - et son équipe - pourraient s'améliorer.
« En gagnant des matchs, a-t-il répondu. Nous avons accordé deux buts alors que nous étions en avance 3-1. Nous devons… je ne sais pas, mais nous ne pouvons donner deux buts quand nous menons 3-1. »
L'entraîneur des Canucks Travis Green n'était pas surpris que Pettersson, qui aura 20 ans lundi, ne désirait pas parler de lui-même.
« Ce jeune homme est très motivé, a noté Green. C'est l'une des choses que j'aime chez lui. Il veut gagner. Il veut gagner à tout prix.
« Je le compare un peu à Patrice Bergeron avec qui j'ai joué à Boston avec les Bruins à sa saison recrue (2003-04). Lui aussi, était motivé dès le départ. Comme ce jeune homme.
« Il connaît un excellent départ. Je ne connais pas beaucoup [Dahlin], mais je l'ai trouvé très bon sur la glace. Ces deux jeunes Suédois sont voués à des carrières très prometteuses. »
Pettersson, le cinquième choix au total du repêchage 2017 de la LNH, est devenu le premier joueur de moins de 20 ans à remporter le championnat des pointeurs dans la Ligue élite de Suède avec 56 points (24 buts, 32 passes) en 44 parties avec les Lakers de Växjö la saison dernière. Il a amassé 17 points (10 buts, sept passes) en 12 matchs avec les Canucks.
Dahlin, le premier joueur sélectionné au repêchage 2018, est un défenseur talentueux capable de bien faire circuler la rondelle. Il a obtenu deux mentions d'aide contre les Canucks et a maintenant sept points (un but, six passes) au compteur après 17 rencontres. Les deux joueurs ont attiré l'attention de Forsberg, maintenant âgé de 45 ans. Le fabricant de jeux suédois a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2014.
« Dans le cas de Dahlin, il est un peu plus difficile pour un défenseur de s'amener dans la ligue, surtout à un si jeune âge, a noté Forsberg. Il faut s'acclimater à ce rôle. Les deux joueurs possèdent toutefois des habiletés fantastiques, surtout en ce qui concerne leur manière de se déplacer sur la glace. Pettersson voit tellement bien le jeu. Ce qui frappe le plus du côté de Rasmus, c'est son coup de patin, qui lui permet d'aller et venir sur la patinoire sans qu'il semble déployer d'efforts.
« Je trouve évidemment spécial de voir un attaquant comme Pettersson accomplir tout ce qu'il fait en ce moment. Il n'est pas imposant, mais il voit bien la glace, et il possède un bon tir. Il a aussi ce petit quelque chose de plus que peu de joueurs ont, ce qui fait qu'il est excitant à regarder, surtout pour moi, qui jouait en attaque. »