Crosby, qui mène la ligue avec 26 buts et qui a amassé 45 points en 35 parties, a reçu six votes de première place et il est un des deux seuls joueurs, l'autre étant le capitaine des Oilers d'Edmonton Connor McDavid, à apparaître sur tous les bulletins de vote.
McDavid, qui menait la ligue avec 48 points avant les matchs de jeudi, a disputé neuf parties de plus que Crosby et il a pris le deuxième rang avec trois votes de première place. Le gardien des Blue Jackets de Columbus Sergei Bobrovsky suit en troisième position avec également trois votes de première place.
Même s'il a raté les six premières parties de la saison en raison d'une commotion cérébrale, Crosby est en voie de battre son record personnel de 51 buts dans la LNH qu'il a établi en 2009-10, soit avant qu'il subisse sa première commotion cérébrale.
« Je ne peux pas vraiment vous dire pourquoi il compte à ce rythme-là », a déclaré l'entraîneur des Penguins Mike Sullivan. « Tout ce que je sais, c'est que Sid joue bien en ce moment. Il prend ce qui se présente à lui. »
Outre les buts, un autre chiffre saute aux yeux quand on s'attarde aux statistiques de Crosby : 21,7.
C'est le pourcentage de tirs de Crosby, ce qui lui vaut le quatrième rang de la ligue chez les attaquants ayant disputé au moins 20 parties, et aucun joueur avec plus de 100 lancers ne possède un meilleur taux que lui. Crosby a compté 26 buts sur 120 lancers.
À titre de référence, avant la présente saison, Crosby avait conservé un taux d'efficacité de 14,4 pour cent en carrière. Sa marque personnelle était de 19,9 pour cent, mais il l'avait établie en une demi-saison (en 41 matchs en 2011-12 avant de subir sa première commotion cérébrale).
Alors, comment expliquer ce taux de réussite anormalement élevé?
« Je dirais que c'est grâce aux déviations, a révélé Crosby. Je n'avais pas l'habitude de profiter d'autant de déviations avant. »
Neuf des 26 buts de Crosby sont le fruit de déviations et six d'entre eux ont été comptés alors qu'il se trouvait dans l'enclave ou dans les cercles de mise en jeu. Il a marqué à l'aide de tirs de poignets, de lancers frappés courts, de tirs qui ricochent sur le gardien, de tirs sur réception et de retours directement devant le filet.
Quand on tient compte de sa position sur la glace lorsqu'il compte, on comprend mieux pourquoi son pourcentage de tirs est si élevé et pourquoi il pourrait rester ainsi s'il ne s'éloigne pas du but pour jouer plus en périphérie, ce qui n'est pas son style de toute façon.
« Je ne suis pas surpris de le voir toucher la cible aussi souvent, a admis Sullivan. C'est un excellent joueur. Il peut générer de l'attaque de plusieurs façons différentes. Il est rapide, il est puissant et il est habile. Il est très bon autour du filet pour récupérer les rondelles libres et pour sortir le disque de la circulation pour marquer.
« Et il est courageux. Il joue avec beaucoup de bravoure. Il n'a pas peur de se salir les mains. Il est tellement polyvalent à l'attaque. C'est ce qui lui permet de bien se placer pour obtenir de bonnes occasions de marquer qui ont plus de chance de réussite. Il joue de manière inspirante pour nous. »
Résultat du scrutin (cinq points accordés pour un vote de première place, quatre points pour un vote de deuxième place, etc.) : Sidney Crosby, Penguins de Pittsburgh, 49 points; Connor McDavid, Oilers d'Edmonton, 43; Sergei Bobrovsky, Blue Jackets de Columbus, 29; Carey Price, Canadiens de Montréal, 17; Devan Dubnyk, Wild du Minnesota, 12; Brent Burns, Sharks de San Jose, 8; Vladimir Tarasenko, Blues de St. Louis, 7; Evgeni Malkin, Penguins de Pittsburgh, 5; Cam Atkinson, Blue Jackets de Columbus, 4; Jeff Carter, Kings de Los Angeles, 2; Auston Matthews, Maple Leafs de Toronto, 2; Mark Scheifele, Jets de Winnipeg, 2