Ekblad world cup 2016

Aaron Ekblad s'est souvenu que le parcours mémorable d'Équipe Amérique du Nord à la Coupe du monde 2016 s'est amorcé avec un groupe de joueurs de 23 ans et moins des États-Unis et du Canada qui se sont rapidement créé une chimie lors du camp d'entraînement à Montréal.

Pendant une réunion des membres d'Équipe Amérique du Nord par vidéoconférence, qui sera présentée jeudi à 18 h (HE) sur Sportsnet, et à 19 h sur NHL.com et sur les plateformes Facebook, Instagram TV et YouTube de NHL, le défenseur des Panthers de la Floride a relaté que des joueurs d'expérience comme Brandon Saad des Blackhawks de Chicago et J.T. Miller des Canucks de Vancouver, tous les deux âgés de 23 ans à l'époque, ont assuré le leadership au sein de l'équipe.

Saad avait aidé les Blackhawks à remporter la Coupe Stanley en 2013 et 2015. Miller jouait pour les Rangers de New York lorsque ceux-ci ont atteint la Finale en 2014 et gagné le trophée des Présidents en 2014-15.

« Je pense que nous regardions vers Saad pour trouver un peu de sagesse », a dit Ekblad.

« C'était génial. Il y avait Vinnie Trocheck de la Floride avec moi. Nous avons vécu l'expérience ensemble, c'était super. Au final, nous nous sentions comme en temps normal. Nous nous rendions à Montréal ensemble et faisions ce que les joueurs de hockey font. »

Trocheck, qui a été échangé par les Panthers aux Hurricanes de la Floride le 24 février dernier, participait également à la vidéoconférence, tout comme le centre des Sabres de Buffalo Jack Eichel, l'attaquant des Red Wings de Detroit Dylan Larkin, le défenseur des Rangers Jacob Trouba et le défenseur des Blue Jackets de Columbus Ryan Murray. Même si près de quatre ans se sont écoulés depuis la Coupe du monde, qui a eu lieu en septembre 2016 à Toronto, les liens entre les joueurs d'Équipe Amérique du Nord ont subsisté.

Équipe Amérique du Nord avait remporté deux de ses trois matchs en ronde préliminaire. Elle avait vaincu Équipe Finlande 4-1, s'était inclinée 4-3 face à Équipe Russie, puis avait battu Équipe Suède 4-3 en prolongation dans une des parties les plus excitantes du tournoi. La formation des jeunes n'avait cependant pas accédé aux demi-finales puisqu'elle perdait le bris d'égalité avec Équipe Russie.

« Je ne savais pas trop comment les Américains et les Canadiens allaient se mélanger entre eux, a dit Larkin, qui est natif des États-Unis. Mais nous étions tous des jeunes qui en étaient au même point dans nos vies. Ç'a fini par fonctionner plutôt bien. »