Red Wings 32 in 32 questions

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 8 août et le 8 septembre. Aujourd'hui, trois enjeux à surveiller chez les Red Wings de Detroit.

1. Peuvent-ils participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley?

Les Red Wings se sont grandement améliorés avec l'ajout de l'entraîneur Derek Lalonde, du gardien Ville Husso, des défenseurs Ben Chiarot, Olli Maatta et Mark Pysyk, et des attaquants Andrew Copp, David Perron et Dominik Kubalik.
Le défenseur Moritz Seider, repêché au sixième rang en 2019, a gagné le trophée Calder à titre de recrue de l'année dans la LNH la saison dernière. L'attaquant Lucas Raymond, quatrième choix au total au repêchage de 2020, a terminé au quatrième rang du scrutin pour l'obtention du Calder.
Cette saison, le défenseur Simon Edvinsson, repêché au sixième échelon en 2021, va rivaliser pour un poste.

OTT@DET: Raymond saute sur la rondelle libre

Cela dit, il sera difficile de participer aux séries éliminatoires pour la première fois en sept saisons. Dans la section Atlantique, les Red Wings doivent se frotter aux Bruins de Boston, aux Panthers de la Floride, au Lightning de Tampa Bay et aux Maple Leafs de Toronto, sans compter les Sénateurs d'Ottawa, qui ont ajouté le gardien Cam Talbot ainsi que les attaquants Alex DeBrincat et Claude Giroux.
« Je pense que je dois tempérer les attentes », a affirmé Lalonde, qui a gagné la Coupe Stanley deux fois comme entraîneur adjoint chez le Lightning de Tampa Bay (2020, 2021). « Nous sommes devenus bons à Tampa quand nous avons commencé à nous concentrer sur le processus. Je sais que ça sonne comme un cliché, mais je pense que ce serait stupide d'être assis ici aujourd'hui et de parler d'une participation aux séries ou de la place que nous occuperons au classement, ou même d'établir un objectif de victoires. Ça peut te faire mal si tu fais ça de la mauvaise façon. »

2. Quelle sera l'identité de l'équipe?

Lalonde veut que les Red Wings soient difficiles à affronter d'un match à l'autre.
« Être plus difficiles à affronter ne signifie pas nécessairement de sonner les cloches des joueurs adverses le long de la bande », a expliqué le directeur général Steve Yzerman. « Ça veut dire d'être plus tenaces avec la rondelle, d'être plus responsables avec la rondelle, de resserrer le jeu défensivement et de rivaliser plus férocement.
« Chiarot (6 pieds 3 pouces, 234 livres) est un joueur imposant. Maatta (6-2, 210) aussi. Même Kubalik, qui est un joueur offensif, est grand et fort (6-2, 179). Nous voulons être plus difficiles à affronter en étant meilleurs défensivement, en étant plus compétitifs et en ayant plus de profondeur en attaque. Ça nous permettra de mieux gérer nos confrontations contre des équipes très offensives ou très bonnes défensivement. »

3. Faudra-t-il du temps avant que la chimie s'installe?

Yzerman semble vouloir être patient avec un nouvel entraîneur, un nouveau système de jeu et de nouveaux joueurs.
« J'espère que nous connaîtrons un bon départ, bien entendu, mais ça pourrait prendre un peu de temps avant que la chimie s'installe entre tous les nouveaux joueurs, a-t-il prévenu. Nous verrons comment ça se passe, mais il y aura beaucoup d'enthousiasme. »
En fait, il y en a déjà.
« J'ai hâte au camp d'entraînement pour commencer à bâtir ça, a dit Perron. Parfois, ça peut prendre plusieurs mois. Parfois, ça peut se faire plus rapidement que prévu. »