Surévalué : Patrick Marleau - À l'âge de 37 ans, Marleau semble davantage rattrapé par le poids des années que son coéquipier Thornton, alors que sa production est en chute libre depuis deux saisons (70 points en 2013-14, 48 points en 2015-16). D'abord évincé du trio de Thornton, Marleau n'évolue même plus avec Logan Couture sur le deuxième trio. Il évolue avec Joel Ward sur la troisième ligne d'attaque, mais sa production est maintenue à un niveau artificiellement élevé en raison de son utilisation en avantage numérique (25 points et 3:31 par match l'an dernier). Il a considérablement ralenti en fin de saison avec seulement 11 points à ses 25 derniers matchs. Dès qu'il sera remplacé par un jeune joueur comme Hertl sur le jeu de puissance, son utilité sera presque réduite à néant pour les poolers, et cela pourrait survenir dès cette année, alors que Marleau écoule la dernière saison de son contrat.
Carte cachée : Joonas Donskoi - Donskoi a été embauché à titre de joueur autonome l'été dernier après avoir tiré son épingle du jeu en Finlande dans la Liiga avec Karpat, lui qui a récolté 26 buts et 71 points en 77 matchs au total en saison régulière et séries éliminatoires. À sa première saison en Amérique du Nord, l'ancien choix de quatrième ronde des Panthers de la Floride en 2010 a amassé 11 buts et 36 points en 76 parties, mais il a connu des passages à vide en début d'année (trois points en 12 matchs) et pour conclure la campagne (deux points en neuf matchs). Maintenant qu'il s'est ajusté au jeu nord-américain, il pourrait passer à la prochaine étape s'il parvient à s'établir à l'aile droite du deuxième trio aux côtés de Couture.
Prêt à rebondir : Logan Couture - Pour la deuxième fois en trois ans, Couture a vu les blessures contrecarrer ses plans, alors qu'il a été à l'écart du jeu pour 30 des 35 premiers matchs des siens. Couture a ensuite connu une saison en montagnes russes qui lui a valu une récolte de 15 buts et 36 points en 52 rencontres, mais il a prouvé en séries éliminatoires de la Coupe Stanley qu'il appartenait à l'élite de la LNH et qu'il représentait l'avenir des Sharks en terminant au premier rang des pointeurs de la ligue avec 30 points (10 buts, 20 passes) en 24 matchs. Attaquant le plus utilisé de l'équipe en avantage numérique, Couture représente un bon candidat pour obtenir 30 buts, 70 points et 250 tirs si la guigne peut cesser de s'acharner sur lui.
Espoir à surveiller : Timo Meier -Après avoir connu beaucoup de succès dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec au cours des deux dernières saisons avec 177 points (78 buts, 99 passes) en 113 parties, Meier va passer dans les rangs professionnels cette saison. Reste seulement à voir s'il amorcera la saison à San Jose ou avec le Barracuda dans la Ligue américaine de hockey. Considéré comme le meilleur espoir de l'organisation, Meier n'a pas peur d'utiliser son gabarit (6 pieds 1 pouce, 209 livres) pour créer des occasions de marquer pour lui-même et ses coéquipiers, et il pourrait approcher les 40 points s'il parvient à se tailler une place sur les trois premiers trios des Sharks.
Situation des gardiens :Martin Jones a fait de l'excellent travail à sa première saison comme gardien numéro un dans la LNH, et il a joué un rôle déterminant en séries éliminatoires pour aider son équipe à atteindre la Finale de la Coupe Stanley. Il a notamment conservé une moyenne de buts alloués de 2,31 et un pourcentage d'arrêts de ,933 en grande finale contre les Penguins. Jones sera le partant incontesté des Sharks encore une fois cette saison, surtout que les Sharks n'ont pas remplacé James Reimer et Alex Stalock, qui ont tous deux quitté l'équipe sur le marché des joueurs autonomes. Le seul autre gardien de l'organisation qui possède de l'expérience de la LNH est Troy Grosenick… avec un total de deux parties derrière la cravate. Les Sharks forment encore une équipe de premier plan, alors les statistiques de Jones risquent d'être égales ou supérieures à celles de l'an dernier.