EDMONTON – Quatre-vingt-quinze partisans sont arrivés à l’Aéroport international d’Edmonton dimanche matin, la plupart arborant des chandails orange, bleu et blanc à l’effigie des Oilers d’Edmonton. Quelques-uns portaient des casques de sécurité. Deux portaient des combinaisons spatiales orange.
Al Sim transportait dans ses bagages un objet assez unique : une réplique de la Coupe Stanley, presque aussi grosse que l’originale. Comme s’il était Phil Pritchard, le gardien de la Coupe du Temple de la renommée, Al portait des gants blancs.
« Je ne veux pas y toucher, a-t-il expliqué. Personne dans notre groupe ne va la toucher. Je ne laisserai personne y toucher. Personne n’y touche tant que nous ne l’avons pas gagnée. »
Les partisans ont payé pour un vol nolisé vers Fort Lauderdale, en Floride, afin d’être présents pour le match no 7 entre les Oilers et les Panthers au Amerant Bank Arena, lundi (20 h HE; ABC, ESPN+, SN, TVAS, CBC).
Les Oilers n’ont pas remporté la Coupe Stanley depuis 1990. Il s’agit de leur première présence en finale depuis 2007, quand ils avaient comblé un retard de 3-1 dans la série pour forcer la tenue d’un septième match. Ils s’étaient toutefois inclinés dans cette ultime rencontre à Raleigh contre les Hurricanes de la Caroline.
Lundi, ils auront l’occasion de devenir la deuxième équipe de l’histoire de la LNH à combler un déficit de 3-0 en grande finale pour remporter la Coupe. Les Maple Leafs de Toronto ont réalisé l’exploit en 1942.
« Je pense que c’est ce qui attire beaucoup des gens faisant partie de cette escapade, a dit Curtis Palichuk, qui a aidé à faire les arrangements pour le vol nolisé. Nous sommes chanceux de pouvoir faire cela. C’est assurément une occasion qui n’arrive qu’une fois dans une vie. »
Lorsque les Oilers ont perdu les trois premiers matchs de la série, Palichuk croyait qu’ils forceraient un cinquième match. Mais un sixième?
Un septième?