TORONTO – Le directeur général Brad Treliving ne mentait pas lorsqu’il a juré qu’il y aurait des changements chez les Maple Leafs de Toronto à la suite d’une autre élimination hâtive en séries éliminatoires.
Il n’a ultimement pas touché au noyau composé des attaquants Auston Matthews, Mitch Marner, William Nylander et John Tavares et du défenseur Morgan Rielly, qui seront tous de retour pour la saison 2024-25.
Mais il a procédé à un changement d’entraîneur et il a remodelé la défensive. Puis, les Maple Leafs ont procédé à un changement de capitaine dans l’espoir de renverser la vapeur pour une concession qui n’a remporté qu’une seule série au cours des 20 dernières années.
« Nous avons de très bons joueurs, mais ça n’a pas fonctionné, a dit Treliving. Nous devons analyser pourquoi ça n’a pas fonctionné. Nous devons pousser l’analyse plus loin pour comprendre les raisons pour lesquelles nous obtenons les mêmes résultats année après année. »
L’équipe n’a pas perdu de temps pour être proactive en ce sens.
Cinq jours après avoir été éliminés par les Bruins de Boston en sept matchs au premier tour des séries dans l’Est, les Maple Leafs ont congédié l’entraîneur-chef Sheldon Keefe le 9 mai.
Keefe a conservé une fiche de 212-97-40 en saison régulière et il occupe le cinquième rang pour les victoires à titre d’entraîneur dans l’histoire de la formation torontoise, mais ses équipes en séries éliminatoires n’ont remporté qu’une série en six tentatives, affichant un dossier de 16-21.
Les Maple Leafs étaient à la recherche d’une nouvelle voix, d’une nouvelle direction, d’une nouvelle perspective. Est donc entré en scène Craig Berube, qui a mené les Blues de St. Louis à la conquête de la Coupe Stanley en 2019.
L’homme de 58 ans est devenu le 41e entraîneur de l’histoire de la concession le 17 mai et a aussitôt entamé des réunions avec les joueurs. Il a d’ailleurs donné rendez-vous à Marner dans un café de l’ouest de Toronto et une photo des deux hommes partagée sur les réseaux sociaux est devenue virale.
« C’est un gars de caractère. Il est une très bonne personne, a tenu à dire Berube à propos de Marner. On parle évidemment d’un excellent joueur. J’ai très hâte de le diriger. »
Reste maintenant à voir comment les joueurs vont réagir au plan de match de Berube. À St. Louis, il était reconnu comme un entraîneur qui préconisait un style nord-sud s’appuyant sur un échec avant efficace.
Questionné sur les aspects sur lesquels il a l’intention d’insister avec sa nouvelle équipe, Berube, comme toujours, a été clair et net.
« Une identité, c’est-à-dire la façon dont nous voulons nous comporter en tant qu’équipe, comment nous voulons jouer soir après soir, à quoi nous attendre, ce que je vais rechercher en tant qu’entraîneur et ce à quoi je m’attends de chaque joueur », a-t-il répondu.