Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 1er août et le 1er septembre. Aujourd'hui, les Rangers de New York.
Mike Sullivan a profité de ses premiers mois dans ses nouvelles fonctions d’entraîneur-chef des Rangers de New York afin de mieux comprendre l’équipe dont il venait d’hériter.
Il a appris, oui, mais surtout confirmé ce qu’il soupçonnait déjà.
32 EN 32 RANGERS : Meilleurs espoirs | Poolers
« Je les ai affrontés en tant qu’entraîneur pendant de nombreuses années. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour le talent de ce groupe de joueurs et pour ce qu’ils ont accompli avec ce noyau au cours de la dernière demi-douzaine de saisons, a indiqué Sullivan à LNH.com. Je vois un groupe de joueurs très talentueux. Nous ne sommes pas différents des autres organisations dans la ligue. Le défi sera de nous unir en tant qu’équipe, parce que comme on le sait tous, le talent seul ne suffit pas pour gagner. Nous allons travailler là-dessus. Nous y travaillons maintenant. Pour moi, tout commence avec le rapport avec les joueurs. »
D’un voyage en Suède afin de faire la connaissance de Mika Zibanejad jusqu’aux conversations en tête à tête chez lui avec J.T. Miller, Vincent Trocheck, Will Cuylle, Adam Fox, Alexis Lafrenière et autres, Sullivan priorise l’établissement de ces liens depuis qu’il a été embauché pour remplacer Peter Laviolette le 2 mai, cinq jours après que les Penguins de Pittsburgh et lui eurent mis un terme à leur association.
Il a discuté avec les joueurs de leur rôle et des situations où ils se croient capables d’un plus grand impact. Il leur a fait part de ses attentes et de la manière dont ses adjoints et lui les pousseront, dit-il, à « trouver la meilleure version d’eux-mêmes ».
Sullivan a été embauché par les Rangers car, justement, les joueurs des Blue Shirts n’ont pas été la meilleure version d’eux-mêmes la saison dernière, au grand détriment de l’équipe.
New York a raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley la saison dernière, un an après avoir remporté le trophée des Présidents en établissant des records de concession au chapitre des victoires (55) et des points (114). Cette saison-là, ils avaient été éliminés en finale de l’Association de l’Est par les Panthers de la Floride, qui ont ultimement remporté la Coupe Stanley.
Les Rangers ont d’abord vu leur moyenne de buts alloués par match augmenter de 2,76 en 2023-24 à 3,11 en 2024-25. Leur avantage numérique, lui, est passé d’une efficacité de 26,4 % (3e rang LNH) il y a deux ans à 17,6 % (28e) la saison dernière.
Cuylle a connu une progression remarquable, mais chaque autre joueur du noyau – Artemi Panarin, Zibanejad, Fox, Trocheck, Lafrenière, Chris Kreider, K’Andre Miller et même le gardien Igor Shesterkin – a connu une régression de leur production statistique et de leur impact sur le jeu.
J.T. Miller a effectué un retour dans la Grosse Pomme le 31 janvier à la suite d’une transaction avec les Canucks de Vancouver et il a amassé 35 points (13 buts, 22 passes) en 32 parties, mais ce fut trop peu, trop tard pour les Rangers, qui ont essentiellement présenté le même rendement avec (,516) que sans Miller (,520).
Les New-Yorkais ont été vendeurs à l’approche de la date limite des transactions 2025 de la LNH, échangeant Ryan Lindgren, Jimmy Vesey et Reilly Smith après avoir cédé Jacob Trouba et Kaapo Kakko dans des transactions en décembre.
« Dans mon esprit, il y a eu une cassure durant la saison. La chaîne a débarqué et nous n’avons pas été capables de composer avec cela », a affirmé Shesterkin au bilan de l’équipe en avril.
L’effet Sullivan devra opérer rapidement, car les Rangers ont l’intention de redevenir prétendants à la Coupe Stanley dès cette année.
Les membres de leur noyau ont tous entre 23 et 33 ans, et plusieurs jeunes et habiles attaquants – Gabriel Perreault (20 ans), Brennan Othmann (22) et Brett Berard (22) – cognent à la porte avec l’intention de devenir des joueurs de la LNH à temps plein en 2025-26.
« Nous avons un heureux mélange de vétérans encore dans la fleur de l’âge et de jeunes joueurs qui tentent de s’établir dans la LNH, a noté Sullivan. Par expérience, je peux vous dire qu’un tel mélange, avec de la jeunesse, de l’énergie, de l’enthousiasme, et des vétérans qui ont accompli beaucoup de choses dans cette ligue, c’est très bien. Ça nous permet d’avoir un environnement de compétition sain. Nous sommes tous à notre meilleur lorsque nous sommes poussés dans le dos. »
Cela dit, le groupe qui représentera l’équipe en 2025-26 est différent de celui des dernières années.
K’Andre Miller et Kreider, qui était le joueur avec la plus d’ancienneté chez les Rangers (depuis 2012), ont quitté New York. Les deux ont été échangés pendant la saison morte ; Kreider aux Ducks d’Anaheim et Miller aux Hurricanes de la Caroline.
Le directeur général Chris Drury a accordé au défenseur Vladislav Gavrikov un contrat de sept ans d’une valeur de 49 M$ (7 M$/saison) avec l’intention de le déployer avec Fox afin de donner aux Rangers une première paire défensive capable de jouer plusieurs minutes contre les meilleurs trios adverses.
Cuylle devrait assumer un plus grand rôle en prenant une partie de la charge de travail de Kreider. Le jeune attaquant américain a récolté 45 points (20 buts, 25 passes) en 82 parties la saison dernière après en avoir inscrit 21 (13 buts, huit passes) en 81 matchs en 2023-24, sa saison recrue.
« Sa puissance, sa capacité à se rendre au filet et son jeu physique sont impressionnants, a dit Sullivan au sujet de Cuylle. Il est un joueur différent de Kreids, alors je ne sais pas s’il assumera un rôle identique, mais ce sera similaire. »


















