Tkachuk chaumont

EDMONTON – Matthew Tkachuk a du caractère. Il a aussi un immense talent avec deux saisons de 100 points (104 et 109) et une autre de 88 points à ses trois dernières années. Le numéro 19 des Panthers a aussi une autre grande qualité. Il sait comment évaluer son propre jeu.

Depuis le début de cette finale contre les Oilers, Tkachuk n’est pas au sommet de son art. Il a obtenu une passe en quatre matchs et il présente un différentiel de moins-3.

« Évidemment, je peux mieux jouer, surtout dans ce quatrième match, a dit Tkachuk. Mais nous menons 3-1 dans cette finale. Nous retournerons à la maison. À nos deux premiers matchs, j’avais le sentiment de réaliser plusieurs bons jeux. J’ai poursuivi sur cette lancée dans le troisième match, mais ce n’était vraiment pas le cas pour le quatrième. Je n’ai vraiment pas aimé mon match. Je rebondirai, comme le reste de notre équipe. Il s’agira d’une nouvelle journée et nous aurons l’occasion de gagner à la maison. »

À sa dernière sortie contre les Oilers, l’Américain a manqué une chance de marquer en troisième période. Stuart Skinner a réalisé un des plus beaux arrêts à ses dépens. Mais avec un but ou non, on aurait quand même entendu la Bamba à la sirène finale.

Un impact moins visible

Tkachuk a amassé 20 points (5 buts, 15 passes) en 21 rencontres depuis le début des séries. Il se retrouve au deuxième rang chez les Panthers derrière le capitaine Aleksander Barkov (7 buts, 14 passes et 21 points en 21 matchs).

Si l’ancien des Flames de Calgary a encore de bons chiffres en séries, il n’a pas un impact aussi grand que l’an dernier. Il était le meilleur joueur des Panthers au printemps dernier. Il avait toutefois raté le dernier match face aux Golden Knights de Vegas en raison d’une fracture au sternum. Avant de se blesser, il avait eu le temps de récolter 24 points (11 buts, 13 passes) en 20 matchs et il avait marqué quatre buts vainqueurs.

Pour les deux matchs à Edmonton, Tkachuk a surtout retenu l’attention pour son altercation avec Connor McDavid dans le revers de 8-1. Les partisans des Oilers ont aussi eu du plaisir à se moquer de lui avec des costumes ou des dessins de tortues, faisant référence à la fois où il avait refusé de se battre contre Zack Kassian.

Plusieurs trucs à corriger

Paul Maurice a souvent dit qu’il ne croyait pas à la théorie de l’élan (momentum) en séries. Un revers de 8-1 ou un revers de 2-1 en prolongation reste une seule défaite.

« J’imagine que techniquement il n’y a pas de différence entre les deux (perdre 8-1 ou 2-1), mais sur les huit buts accordés, il n’y avait aucun but qui était de la faute de nos gardiens, a affirmé Tkachuk. Il y a donc plusieurs trucs à apprendre. Oui, vraiment plusieurs choses à apprendre. »

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