Marleau a pu constater que Pavelski était bien préparé.
« Je me souviens de son professionnalisme, de son approche, de sa façon de vouloir s'améliorer, a expliqué Marleau. La façon dont il se comportait pour ensuite prendre plus de place sur la patinoire. »
Pavelski conserve cette approche à Dallas, où il n'est pas seulement un vétéran, mais un mentor pour quelques-uns des jeunes membres des Stars.
« Avant l'entraînement l'autre jour, il a pris deux ou trois jeunes avec qui il joue, a sorti le iPad, et a montré des séquences de Nathan MacKinnon je crois. Il leur montrait pourquoi il est si bon pour entrer dans la zone adverse avec la rondelle, a relaté le directeur général des Stars Jim Nill. Ce sont des petits détails qui ont une grande influence. Lorsqu'on a commencé la saison avec une fiche de 1-7-1, tout le monde perdait un peu les pédales. Il était déçu par sa façon de jouer, par le jeu de l'équipe, mais il aidait à calmer les choses. »
Non seulement Pavelski a appris à être un leader à l'aide de ses anciens coéquipiers des Sharks, mais il donne aussi beaucoup de crédit à ses entraîneurs à San Jose.
« J'ai appris de tout le monde, de Ron Wilson, Todd McLellan et (l'adjoint) Jay Woodcroft, à Pete (DeBoer) et (l'adjoint Steve) Spott, tous ces gars, a énuméré Pavelski. C'était un plaisir de jouer. Quel privilège de se rendre à l'amphithéâtre en essayant de s'améliorer et en pouvant gagner ma vie de cette façon. »
McLellan, maintenant entraîneur des Kings, a été le pilote des Sharks et de Pavelski pendant sept saisons (2008-15).
« Chaque entraîneur a ses préférés et il fait partie des miens pour différentes raisons, dont sa personne et sa façon de maximiser ses forces en tant que joueur, a expliqué McLellan. Il n'est peut-être pas le meilleur patineur, mais il compense avec tous ses autres qualités. Il travaille sur son jeu. Il étudie les matchs. Il rend meilleurs les gens autour de lui. Il possède d'excellentes qualités de leader.
« Quand il sortait des rangs juniors, on aurait pu se demander pour combien de temps il jouerait. Le hockey a changé et est beaucoup plus rapide. Penser au fait qu'il jouera son 1000e match me rend très fier de lui. »
La journaliste Tracey Myers et le correspondant indépendant Ross McKeon ont contribué à ce reportage