« Ç'a été des montagnes russes d'émotions, a-t-il raconté. J'ai d'abord pensé que mes séries étaient terminées. Ensuite, j'ai commencé à voir une lueur d'espoir, et me voilà assis devant vous ici. C'est un peu surréaliste ce qui se passe en ce moment.
« Je savais que je pourrais jouer hier, et on a confirmé le tout ce matin. Je me sentais assez bien pour aider l'équipe. Tout le monde doit gérer des petits bobos à ce point-ci de la saison. »
La meilleure nouvelle de toute cette histoire, c'est que Kadri pourrait soulever la Coupe Stanley dès vendredi, puisque l'Avalanche aura l'occasion d'enfoncer le dernier clou dans le cercueil des doubles champions en titre devant ses partisans au Ball Arena.
À moins d'un revirement de situation, l'attaquant sera de nouveau à son poste. L'entraîneur Jared Bednar l'a utilisé pendant 18:42 et a géré ses responsabilités en lui évitant notamment de prendre les mises au jeu - une situation de jeu probablement trop éprouvante pour sa blessure.
« Il a offert une prestation inspirée, a vanté le pilote. Il a investi beaucoup d'efforts pour s'assurer non seulement qu'il pourrait revenir au jeu, mais qu'il pourrait performer au sommet de ses capacités après la blessure qu'il a subie. Ce n'est pas facile à faire. Ça démontre tout son dévouement. »
Son retour a offert plus d'options à Bednar sur le top-6 et sur la deuxième vague de l'avantage numérique. Mais il a surtout agi comme un élément de motivation pour ses coéquipiers.
« On savait qu'il n'allait pas abandonner comme ça, a conclu le capitaine Gabriel Landeskog. C'est une inspiration pour tout le monde quand un coéquipier travaille fort pour revenir au jeu et qu'il parvient finalement à le faire. C'était excitant pour nous et ç'a changé le visage de notre attaque.
« Son but en prolongation, ça ne s'invente pas. C'était super de voir ça. »