Dans une course pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires, on ne peut pas dire que de ne pas avoir son destin entre les mains, c'est comme jouer du hockey de rattrapage dans un match. C'est toutefois une situation qui peut être frustrante. Parlez-en aux Flyers de Philadelphie qui sont sur une très belle lancée depuis la pause du Match des étoiles, mais qui demeurent à la traîne dans la lutte dans l'Association de l'Est.
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Les Canadiens de Montréal sont partis à la conquête de l'Ouest américain, la semaine dernière, en ayant leur destin entre les mains. Après avoir subi deux défaites en trois matchs, ils sont revenus en ne l'ayant plus tout à fait.
Heureusement pour eux que les Blue Jackets de Columbus ne jouent pas du gros hockey depuis toutes les acquisitions qu'ils ont faites avant la date limite des transactions, le 25 février.
La lutte semble se préciser entre les Canadiens et les Blue Jackets pour l'obtention de la deuxième place des équipes repêchées dans l'Est parce que les Hurricanes de la Caroline et les Penguins de Pittsburgh prennent leur distance.
Les Canadiens et les Blue Jackets sont de nouveau nez à nez après l'avoir l'emporté mardi, mais Columbus a l'avantage au classement au chapitre des victoires acquises en temps réglementaire et en prolongation (38-35).
De toute façon, à la place des Canadiens à partir de maintenant, je porterais des œillères afin de ne pas être déconcentré par ce qui se passe alentour. Si la situation de l'équipe paraissait rose il y a quelques semaines, il y a sûrement des joueurs qui sont frustrés qu'elle ait laissé son destin lui filer entre les doigts. Ils doivent vite se ressaisir et rester concentrés sur la tâche à accomplir.
Le sentiment d'urgence est très élevé, les Canadiens n'ont plus le choix de jouer du hockey désespéré. C'est de toute façon tout ce qu'ils peuvent contrôler, leur rendement. Ils pourront par après regarder ce que leurs principaux rivaux font. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais ils n'ont pas le choix. De tout recentrer sur toi, c'est moins de pression dans un sens, mais la partie plate, c'est que tu dois t'en remettre aux malheurs des autres.
C'est à souhaiter pour les partisans du CH que les Blue Jackets tardent à prendre leur envol. S'ils devaient partir sur une lancée, ils seraient avantagés. Je l'avais écrit dans cette chronique après la date limite des échanges que le défi des Blue Jackets était de vite former un groupe homogène. Ça peut être long parfois, c'est la raison pour laquelle les directeurs généraux préfèrent poser des gestes importants pendant l'été, mais les Blue Jackets ont décidé de jouer gros en pleine saison et ils n'ont plus de temps à perdre.