Les formations olympiques devront être remises le 31 décembre. Le tournoi aura lieu du 11 au 22 février.
« Je me concentre seulement sur mon jeu, a dit Jones. Évidemment, je veux jouer aux Olympiques, et ce serait un rêve qui deviendrait réalité. Mais je ne contrôle que ce que je peux contrôler, donc je ne vais pas en perdre le sommeil. Si ça se produit, tant mieux. »
Après avoir connu des difficultés avec des Blackhawks de Chicago en reconstruction pendant presque quatre saisons, Jones s’est joint aux champions en titre de la Coupe Stanley le 1er mars dernier.
Jones n’a pas eu le temps de se familiariser à un nouveau système de jeu. Le défenseur Aaron Ekblad a été suspendu 20 matchs, le 10 mars, pour avoir enfreint la politique antidopage de la LNH et de l’Association des joueurs de la LNH. Ç’a propulsé Jones dans un rôle de premier plan pour les 18 dernières parties de la saison régulière et les deux premiers matchs des séries éliminatoires.
Mais quand Ekblad est revenu, Jones était en train de prendre son envol. Il a mené la Floride au chapitre du temps de glace moyen (25:30) en séries et amassé neuf points (quatre buts, cinq aides) en 23 rencontres, obtenant sa première bague de championnat et aidant les Panthers à tout rafler dans une deuxième saison consécutive.
Jones est l’un des 44 joueurs qui ont été invités au camp d’orientation olympique des États-Unis à Plymouth, au Michigan, du 25 au 27 août. Il espérait que ses performances en séries aient attiré l’attention du directeur général des États-Unis Bill Guerin et de l’entraîneur Mike Sullivan. Le DG de la Floride Bill Zito fait également partie de la direction de l’équipe américaine.
« Au cours d’un long parcours en séries, tu prouves que tu peux jouer de façon robuste dans différentes situations pendant deux mois et demi de plus », a expliqué Jones au camp d’orientation. « J’espère qu’ils ont vu que je peux le faire. C’est peut-être la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »
Au final, Jones a obtenu un nouveau départ et il l’a eu avec une équipe championne. Le système de jeu exploite ses forces, et il n’a pas à tout faire.
« Ça aide quand tu as plus souvent la rondelle, mais en même temps, j’essaie juste d’utiliser mes instincts, a souligné Jones. Nous sommes tellement agressifs en échec avant et nous fermons l’espace en zone neutre, ce qui me force à utiliser mes pieds beaucoup plus.
« Ce style de jeu que nous et la Caroline pratiquons te force à suivre ton homme partout sur la glace. C’est un peu différent de ce que je pratiquais par le passé. Il m’a fallu un peu de temps l’an dernier pour m’y acclimater. »
Aujourd’hui, Jones est à l’aise et en confiance. Maurice a mentionné que Jones a repris là où il a laissé en séries éliminatoires en termes d’intensité. Pour lui, Jones joue mieux que jamais.
« J’ai l’impression d’être ici depuis toujours, a affirmé Jones. Nous avons un bon groupe de joueurs. Le personnel d’entraîneurs a fait du bon travail pour me montrer des vidéos – beaucoup de vidéos – quand je suis arrivé, afin de me montrer comment pratiquer le système de jeu.
« Je comprends comment ça fait ressortir mes habiletés et la manière dont je veux jouer chaque soir. Tout commence en zone défensive, en refermant l’espace et en forçant l’équipe adverse à faire des jeux sous pression. C’est dans ces situations que notre équipe crée des revirements et génère de l’offensive. »
Jones a représenté les États-Unis à plusieurs reprises, mais jamais dans un tournoi regroupant les meilleurs joueurs au monde.
Il avait été invité au camp d’orientation avant les Olympiques de Sotchi en 2014, mais il avait seulement 20 ans cette saison-là et il n’a pas été choisi par les États-Unis. Il a participé à la Coupe du monde de hockey 2016, mais avec Équipe Amérique du Nord, une formation composée de joueurs âgés de 23 ans et moins du Canada et des États-Unis. Les joueurs de la LNH n’ont pas participé aux Olympiques en 2018 et 2022, et il n’a pas été retenu pour la Confrontation des 4 nations la saison dernière.
Cette fois, les joueurs de la LNH sont de retour aux Olympiques.
« C’est gros, a dit Jones au camp d’orientation. Tu joues pour quelque chose de plus gros que toi. C’est un peu ce que “Billy” et “Sully” nous on dit (lors d’une réunion). Une équipe olympique qui connaît du succès est une équipe avec des joueurs qui occupent différents rôles. Ce ne sont pas tous les joueurs qui vont jouer en avantage numérique. Même chose pour l’infériorité numérique. Certains joueurs vont jouer plus que d’autres. »
Est-ce que Jones remplira l’un de ces rôles? On aura la réponse bientôt.