Wolf CGY ready for next step

CALGARY – Dustin Wolf et les Flames de Calgary ont beaucoup à prouver cette saison, dans l’espoir de retourner en séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Le gardien de 24 ans a été finaliste pour l’obtention du trophée Calder la saison dernière en étant l’une des meilleures recrues dans la LNH. Il a effectué 53 départs et conservé un dossier de 29-16-8 avec une moyenne de buts alloués de 2,64, un pourcentage d’arrêts de ,910 et trois blanchissages.

Mais les Flames (41-27-14) ont tout juste raté les séries, le bris d’égalité favorisant les Blues de St. Louis en deuxième place de quatrième as dans l’Association de l’Ouest. Wolf ne manque donc pas de motivation pour ramener les Flames dans le tournoi printanier.

« Pour moi, la saison dernière appartient au passé. Tu ne peux pas reproduire la même chose », a dit Wolf au club de golf Canyon Meadows, samedi, dans le cadre de l’événement Rogers Legends of Hockey. « Ton objectif est d’avoir un bon été d’entraînement et d’être meilleur la saison suivante. J’aime dire que je ne veux pas faire dans la complaisance. Je suis encore très jeune et j’essaie d’apprendre les rouages de cette ligue.

« J’ai une année complète derrière la cravate, mais ça ne signifie absolument rien. J’ai encore tout à prouver. C’est vrai pour toute l’équipe. »

Ce serait la progression naturelle pour Wolf, repêché en septième ronde (214e au total) par Calgary en 2019. Après avoir été nommé gardien de l’année dans la Ligue américaine de hockey en 2021-22 et 2022-23 ainsi que joueur le plus utile à son équipe en 2023, Wolf a facilement effectué la transition vers la LNH. Il avait eu un avant-goût de la meilleure ligue au monde en disputant 17 rencontres (15 départs) en 2023-24, conservant une fiche de 7-7-1 avec une moyenne de 3,16 et un taux d’efficacité de ,893.

« Il y a une moins grande marge d’erreur (dans la LNH), a affirmé Wolf. Les joueurs sont précis avec la rondelle sur la lame de leur bâton et ils sont bons devant le filet. C’est sans compter le mode de vie qui change. Tu voles vers chaque ville, à travers le continent, et tu joues tous les deux jours. Il y a donc ça à gérer, et tu dois aussi apprendre comment ton corps réagit et comment être la meilleure version de toi-même chaque soir.

« C’est un processus d’apprentissage, mais tout ce que tu peux demander est d’aider ton équipe à gagner chaque soir. »

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Il y aura de la pression sur les épaules de Wolf, considérant que les Flames veulent continuer à progresser après être passés si près de participer aux séries avec une équipe relativement jeune. Mais il assure que lui et ses coéquipiers sont prêts pour ce défi.

« C’est un sujet qui revient avec tout le monde en ce moment : comment bâtir sur l’année dernière? », a demandé Wolf. « Le bris d’égalité a fait la différence. Individuellement et collectivement, nous avons beaucoup à prouver et nous avons des joueurs qui sont extrêmement motivés en ce moment. »

Le virage jeunesse de Calgary n’inclut pas seulement Wolf, mais aussi les attaquants Matt Coronato (22 ans), Connor Zary (23), Adam Klapka (24), Martin Pospisil (25) et Joel Farabee (25), ainsi que les défenseurs Kevin Bahl (25), Brayden Pachal (25) et Jake Bean (27).

Les défenseurs Zayne Parekh (19) et Hunter Brzustewicz (20) vont également rivaliser pour une place chez les Flames à l’issue du camp d’entraînement, qui s’amorcera le mois prochain.

« Notre travail, avec la même équipe que l’an dernier, c’est de remettre ça, de continuer à montrer à tout le monde — que tu aies le plus de talent, le moins de talent, que tu sois l’équipe la plus vieille ou la plus jeune, ça n’a pas d’importance — que tant que nous continuons à nous rassembler en tant que groupe, nous sommes destinés à accomplir de grandes choses, surtout cette année, a déclaré Wolf. En arrivant au camp l’an dernier, nous nous attendions à faire les séries. Ce n’était pas une surprise pour nous. C’étaient plutôt les experts dans les médias qui disaient qu’ils ne pensaient pas que nous y arriverions.

« Tu ne veux jamais passer à côté, et je comparais ça au fait d’être à une victoire de la Coupe. Tu es tout près et tu as l’impression de mériter mieux, mais quand tu regardes en arrière, il y a assurément des matchs qui nous ont échappé, et ça, c’est la réalité d’une longue saison de 82 rencontres. Mais c’est bien parce que tu apprends de cette expérience. C’était ma première vraie occasion de vivre ça, alors j’essaie d’en tirer des leçons maintenant et d’en profiter pleinement dans les années à venir. »

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