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BOSTON – Pour plusieurs membres de l’équipe américaine, la finale de jeudi face au Canada sera un match à la maison. Et par là, on ne fait pas seulement allusion au fait qu’ils joueront devant une foule galvanisée et conquise d’avance dans l’intimidant TD Garden.

Ils joueront bel et bien à la maison.

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« C’est une occasion spéciale », a dit Noah Hanifin, un natif de Norwood, en banlieue de Boston. « C’est le genre de match que tu rêves de disputer. États-Unis contre Canada dans un tournoi entre les meilleurs joueurs de chaque pays. De le jouer devant ma famille et mes amis, je ne tiens pas ça pour acquis.

« Je venais ici quand j’étais petit pour voir les matchs des Bruins et ceux du Beanpot. C’est bien d’être de retour pour un match de cette ampleur. Je vais tout donner jeudi pour accomplir le boulot. »

Chose certaine, les Américains n’ont pas eu besoin de consulter le top-10 des meilleurs restaurants ou des meilleures activités à faire à Boston depuis leur arrivée, dimanche.

En plus d’Hanifin, Jack Eichel, Matt Boldy et Chris Kreider ont grandi à l’ombre de la grande ville. Ils ont tous joué leur hockey universitaire dans les réputées institutions bostoniennes, tout comme cinq de leurs compatriotes : Jake Oettinger, Connor Hellebuyck, Adam Fox, Charlie McAvoy et Brady Tkachuk.

« C’est très spécial d’être ici à Boston, pas très loin d’où j’ai grandi, a commenté Eichel. J’ai plusieurs souvenirs qui me viennent en tête quand je pense à cet amphithéâtre, à cet endroit. Le fait de porter le rouge, blanc et bleu, ici à la maison, est un privilège incroyable. J’en suis très reconnaissant. »

C’est sans oublier le directeur général Bill Guerin, le directeur général adjoint Tom Fitzgerald, l’entraîneur-chef Mike Sullivan, son adjoint John Tortorella et Mike Buckley, l’entraîneur des gardiens, tous originaires du Massachusetts. Difficile de nier l’importance de cet État dans la fulgurante ascension du hockey américain.

Tout ce beau monde sait donc exactement à quoi s’attendre pour l’affrontement tant attendu.

Ils connaissent tous l’intensité de la foule bostonienne et son amour du sport. Ils sont conscients des attentes élevées envers eux, des hauts standards auxquels ils seront tenus et ils ne peuvent qu’imaginer ce que ce serait de remporter un championnat international sur une glace qui a autant d’histoire.

« Ce sera incroyable », a prédit le gardien Jake Oettinger, qui a joué à l'Université de Boston pendant trois saisons. « Les partisans de Boston sont parmi les meilleurs, les plus hargneux et les plus fous au monde. C’est une belle ville de sports. Je sais qu’ils vont nous donner l’avantage de la glace, jeudi. »