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BOSTON – Il serait impossible de reproduire les conditions dans lesquelles les États-Unis ont affronté le Canada au Centre Bell samedi soir, de recréer trois bagarres en neuf secondes et de disputer un match avec une signification aussi importante.

Mais ça ne veut pas dire que les Américains regardent déjà au-delà de la Suède. Ça ne rend pas ce duel à venir moins important, même s’ils ont déjà assuré leur place à la finale de la Confrontation des 4 nations, jeudi au TD Garden.

Cette rencontre sera tout aussi cruciale.

Les États-Unis seront donc fin prêts quand viendra le temps d’affronter la Suède lundi soir au TD Garden (20 h HE; TVAS, SN, MAX, truTV, TNT).

« Ça ne change pas la manière dont nous approchons ce match », a assuré l’attaquant Kyle Connor. « Tu ne veux jamais lever le pied d’une quelconque façon. Connaître notre calendrier pour les prochains jours nous permet de travailler sur notre jeu.

« Nous sommes emballés d’avoir assuré notre place en finale. Cela dit, il y aura la même intensité. Le tournoi est tellement court et il n’y a pas beaucoup de matchs ici, donc nous devons améliorer notre jeu le plus possible afin d’être prêts pour le match de championnat. »

Après tout, cette équipe a joué seulement deux rencontres ensemble. Elle n’a pas encore eu la chance de peaufiner certains éléments afin d’exploiter tout son potentiel.

Le match de lundi demeure une autre occasion de jouer pour son pays, ce que tous ces joueurs attendaient depuis si longtemps.

« Les émotions ne seront peut-être pas les mêmes, mais cela dit, il y aura 20 joueurs qui seront fiers de porter le chandail des États-Unis et qui voudront faire de leur mieux », a souligné le défenseur Jaccob Slavin. « Nous sommes tous compétitifs, nous voulons tous gagner, donc l’adversaire importe peu. Si tu te la coules douce sur la glace, c’est là que des erreurs vont se produire et que des blessures vont survenir. Tu dois sauter sur la glace et faire ton travail. »

Les Américains pourraient apporter des changements à leur formation. Le statut de l’attaquant Matthew Tkachuk est incertain, l’entraîneur Mike Sullivan ayant indiqué dimanche qu’il est encore évalué. On pourrait également faire appel à un gardien différent.

Mais l’équipe doit surtout apprendre à se connaître sur la glace et corriger les erreurs de communication qui peuvent se produire.

Sullivan a martelé que sa formation doit travailler sur les détails et l’exécution.

« Tu veux continuer à ficeler ces détails, a ajouté Slavin. Le tournoi est tellement court, tu n’as pas le temps de travailler là-dessus, donc tu profites de chaque occasion pour le faire. Il y a assurément des aspects que nous pouvons améliorer. Les joueurs proviennent de tellement d’équipes différentes. Les habitudes et les tendances sont diverses. Chaque occasion de peaufiner notre jeu est une bonne chose. »

Pour le reste, rien ne change.

Quand on lui a demandé comment son équipe allait approcher le match contre la Suède, l’attaquant Vincent Trocheck a répliqué : « De la même façon que nous avons approché le duel contre le Canada hier soir. »

« Je ne pense pas que nous devons changer quoi que ce soit, a-t-il poursuivi. Nous voulons seulement être meilleurs. Le tournoi passe rapidement, et tu dois faire plusieurs ajustements. Nous essayons tous de nous habituer les uns aux autres. Nous savons qu’il nous reste deux matchs, et la finale sera très ardue, donc nous voulons profiter du match de demain pour nous améliorer. »

Et en plus, l’équipe a du plaisir. Pourquoi changerait-elle une recette qui a fonctionné parfaitement jusqu’ici?

Les États-Unis ont l’occasion de lancer un message, d’être invaincus à la Confrontation des 4 nations et de montrer tout le chemin parcouru par le hockey américain. Cette génération de joueurs est probablement la meilleure de l’histoire du pays.

« Nous savons tous ce que représente ce tournoi, a dit Connor. Tu n’as que quatre matchs. Il en reste deux. Un est la finale, l’autre importe moins, mais il compte quand même. C’est la première fois que nous affrontons la Suède. Nous voulons donner le ton. Nous voulons leur montrer de quel bois nous nous chauffons. Je ne pense pas qu’il y aura un relâchement du niveau d’énergie. »

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