Alors que le calendrier régulier de la saison 2025-26 de la LNH est sur le point de s'amorcer, LNH.com publie une série d'articles sur les joueurs et entraîneurs qui sont susceptibles de remporter les différents trophées individuels qu'on décernera à l'issue de la campagne. Aujourd'hui, les prédictions pour le trophée Jack-Adams, remis à l’entraîneur de l'année dans la LNH.
La dernière fois que Mike Sullivan est arrivé derrière le banc d’une nouvelle équipe, il a remporté la Coupe Stanley à ses deux premières saisons comme entraîneur des Penguins de Pittsburgh.
COURSE AUX TROPHÉES : Calder | Norris
S’il parvient à générer le même genre de résultats à sa première campagne à la barre des Rangers de New York, la prédiction du LNH.com de lui octroyer le trophée Jack-Adams à titre de meilleur entraîneur de la LNH risque fort de se réaliser. Il s’agirait d’une première en carrière pour le vétéran pilote, qui n’a même jamais été finaliste pour cet honneur, malgré deux championnats.
Sullivan s’est imposé au scrutin avec une récolte de 28 points devant deux Québécois : Martin St-Louis (26 points), des Canadiens de Montréal, et André Tourigny (24 points), du Mammoth de l’Utah. Détail étonnant, Sullivan a terminé au premier rang même s'il n’a reçu aucun des 10 votes de première place.
« Je pense que nous avons l’occasion d’être une très bonne équipe, a mentionné Sullivan au cours du camp d’entraînement. En ce moment, c’est tout ce que c’est : une occasion. Il reste à sauter sur la glace et le mériter. »
Reconnu pour être un entraîneur qui n’hésite pas à mettre ses joueurs au défi, son style semble être très bien accueilli par ses nouveaux joueurs jusqu’ici.
« Il est une personne directe et honnête », a dit le joueur de centre J.T. Miller, nommé capitaine des Rangers le 15 septembre. « Parfois, tu ne vas pas aimer ça, mais en vieillissant et en gagnant en maturité, tu comprends qu’il fait tout ça pour gagner le match de hockey. Ce n’est rien de personnel. Je peux vraiment me reconnaître là-dedans. »
Il faut dire que les Rangers ont beaucoup de choses à se faire pardonner. Ils ont raté les séries éliminatoires la saison dernière, un an à peine après avoir remporté le trophée des Présidents à titre de meilleure équipe de la LNH en saison régulière. Ils ont inscrit 23 buts de moins et en ont accordé 29 de plus, et leur rendement sur les unités spéciales a fortement décliné.
Les gros canons de l’équipe – Artemi Panarin, Adam Fox, Vincent Trocheck et Alexis Lafrenière – ont tous affiché une importante baisse de production offensive, et l’un des mandats de Sullivan sera de relancer tout ce beau monde.
« L’identité que nous tentons de bâtir ici est un peu d’adopter un style hybride, a confié le pilote de 57 ans. Nous voulons conserver la rondelle. Lorsque nous l’avons en notre possession, nous misons sur des joueurs talentueux. Nous ne voulons pas du tout devenir une équipe qui se contente de rejeter le disque en zone ennemie et de se lancer à sa poursuite. Nous voulons avoir le contrôle de la rondelle le plus souvent possible, mais nous devons aussi être prêts à placer la rondelle derrière nos adversaires.
« Je crois que si nous faisons ça, nous allons avoir la chance de créer de l’offensive de différentes manières. »
Si Sullivan parvient à redresser la barre de l’équipe, il va non seulement avoir la chance d’enfin obtenir la reconnaissance qu’il mérite, mais aussi de demeurer en poste plus longtemps que ses deux prédécesseurs. Gerard Gallant et Peter Laviolette se sont tous deux fait montrer la sortie après deux saisons dans la Grosse Pomme.
St-Louis et Tourigny ont tous deux obtenu deux votes de première place de la part des membres de notre panel, tout comme Jon Cooper du Lightning de Tampa Bay, qui a terminé au quatrième rang de notre scrutin.
St-Louis a été finaliste pour le trophée Jack-Adams la saison dernière après avoir mené les Canadiens en séries pour la première fois après une absence de trois saisons, en vertu d’un bond de 15 points au classement. Ces succès, arrivés un peu plus rapidement que prévu, vont faire grimper les attentes envers le Tricolore.
St-Louis a toutefois tous les outils en main pour mener ses troupiers à la prochaine étape, et s’il parvient à bien intégrer les nouveaux venus Zachary Bolduc et Noah Dobson, et à déployer Ivan Demidov de manière à ce qu’il puisse exploiter son très grand potentiel, la candidature de l’entraîneur de 50 ans devrait à nouveau être incontournable.
Tourigny, qui en sera à une cinquième campagne derrière le banc des Coyotes de l’Arizona/Mammoth de l’Utah, a aidé l’organisation à amasser 12 points de plus à sa première saison dans son nouveau domicile et à s’approcher à sept points d’une place en séries. Une première participation au tournoi printanier pour le Mammoth placerait automatiquement le pilote de 51 ans parmi les favoris pour le trophée Jack-Adams.
Résultats du scrutin (cinq points pour un vote de première place, quatre points pour un vote de deuxième place, etc.) :
Mike Sullivan, Rangers de New York, 28 points
Martin St-Louis, Canadiens de Montréal, 26 points (2 votes de première place)
André Tourigny, Mammoth de l'Utah, 24 points (2 votes de première place)
Jon Cooper, Lightning de Tampa Bay, 14 points (2 votes de première place)
Joel Quenneville, Ducks d’Anaheim. 11 points (1 vote de première place)
Travis Green, Sénateurs d’Ottawa, 8 points (1 vote de première place)
Adam Foote, Canucks de Vancouver, 7 points (1 vote de première place)
Jim Montgomery, Blues de St. Louis, 7 points
Dean Evason, Blue Jackets de Columbus, 6 points
Rod Brind’Amour, Hurricanes de la Caroline, 5 points (1 vote de première place)
Bruce Cassidy, Golden Knights de Vegas, 5 points
Glen Gulutzan, Stars de Dallas, 3 points
Rick Tocchet, Flyers de Philadelphie, 2 points
Paul Maurice, Panthers de la Floride, 2 points
John Hynes, Wild du Minnesota, 1 point
Jared Bednar, Avalanche du Colorado, 1 point


















