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LNH.com vous propose un classement hebdomadaire des 50 meilleurs défenseurs de la LNH pour les poolers pour la saison 2022-23. Le classement a été dressé en tenant compte de statistiques attendues bien précises : les buts, les mentions d'aide, les points en avantage numérique, les tirs au but, les mises en échec et le différentiel.
Il est assez inhabituel pour un joueur de voir sa valeur augmenter auprès des poolers sans même avoir disputé un match, mais c'est pourtant ce qui est arrivé aux défenseurs Thomas Chabot et Miro Heiskanen durant la saison morte.

Chabot a terminé la dernière saison au 26e rang de ce palmarès au sein d'une équipe des Sénateurs d'Ottawa qui manquait légèrement de punch offensif à l'extérieur de son premier trio. Dans l'ombre de John Klingberg chez les Stars de Dallas, Heiskanen a conclu la campagne au 27e rang.
Chabot est probablement le grand gagnant d'un été où Pierre Dorion a été l'un des directeurs généraux les plus occupés de la Ligue. Le Québécois de 25 ans a inscrit 38 points (sept buts, 31 passes) en 59 matchs la saison dernière, une récolte honnête quand on considère que les Sénateurs ont pris le 26e rang de la LNH au chapitre des buts marqués (224) et le 20e rang pour l'efficacité en avantage numérique (19,3 pour cent).
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Les Sénateurs avaient déjà un bon premier trio avec Brady Tkachuk, Josh Norris et Drake Batherson, mais l'arrivée des attaquants Alex DeBrincat et Claude Giroux leur confère maintenant un top-6 qui peut rivaliser avec celui de n'importe quelle équipe de la LNH. Ça va se répercuter positivement sur Chabot, dont la meilleure saison en carrière remonte à 2018-19 (55 points). Cette saison-là, les Sénateurs alignaient des joueurs établis capables de remplir le filet adverse comme Mark Stone (62 points), Matt Duchene (58) et Bobby Ryan (42), mais sur papier, la force de frappe de l'équipe était loin de celle de cette saison. Ils se sont ensuite lancés dans une profonde reconstruction qui a plombé la valeur de Chabot lors des années suivantes.
En plus de ses 55 points, Chabot n'a jamais pu faire mieux que 16 points en avantage numérique en carrière (2018-19). Difficile de l'imaginer demeurer en dessous de cette marque avec un jeu de puissance qui devrait être l'un des plus dynamiques de la LNH. On pourrait donc le voir franchir le plateau des 60 points cette saison, à condition qu'il demeure en santé. Il n'a jamais joué plus que 71 matchs au cours d'une saison depuis le début de sa carrière.

Chez les Stars, le DG Jim Nill n'a pas volé la vedette comme son confrère Dorion durant l'été, sauf que sa décision de laisser partir Klingberg sur le marché des joueurs autonomes devrait permettre à Heiskanen d'exploiter son plein potentiel.
Le joueur de 23 ans a établi des sommets en carrière dans la LNH au chapitre des mentions d'aide (31) et des points (36) la saison dernière, mais il n'y a aucun doute que les poolers s'attendent à plus du troisième choix au total du repêchage de 2017. Est-ce que Heiskanen sera propulsé parmi l'élite des défenseurs offensifs de la LNH cette saison? Il est permis d'y croire.
En 2021-22, Heiskanen était cantonné à la deuxième vague du jeu de puissance avec un temps de jeu moyen de 2:18 par rencontre, tandis que Klingberg obtenait la plus grosse part du gâteau avec près de trois minutes de jeu par partie avec l'avantage d'un homme. En principe, Heiskanen va hériter de toutes les responsabilités sur un jeu de puissance qui a pris le 11e rang de la LNH la saison dernière (21 pour cent).

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Le Finlandais sera probablement déployé plus souvent en zone offensive également. La saison dernière, il amorçait 49,7 pour cent de ses présences à 5-contre-5 en territoire adverse, ce qui signifie qu'un peu plus de la moitié de ses présences commençait tout près de son filet ou en zone neutre. Ça témoigne de la confiance de l'entraîneur à son endroit, sauf que c'est loin d'être optimal pour générer de l'offensive. En comparaison, Klingberg entamait 57,1 pour cent de ses présences à 5-contre-5 en territoire offensif, et quelqu'un devra hériter de ces responsabilités à Dallas.
N'oubliez pas que Heiskanen a récolté 26 points en 27 matchs des séries éliminatoires lorsque les Stars ont atteint la finale de la Coupe Stanley en 2020. Ce défenseur n'est pas disparu, et on s'apprête probablement à le revoir.
Voici le top-50 des défenseurs de la LNH avec, pour quelques-uns d'entre eux, une courte analyse pour le début de la saison :
Classement des 50 meilleurs défenseurs
BLÉ. = Blessé, mais réévalué sur une base quotidienne
1. Cale Makar, COL
2. Roman Josi, NSH
3. Victor Hedman, TBL
4. Adam Fox, NYR
5. Aaron Ekblad, FLA
6. Morgan Rielly, TOR
7. Kris Letang, PIT
8. John Carlson, WSH
9. Quinn Hughes, VAN
10. Shea Theodore, VGK
11. Rasmus Dahlin, BUF
12. Brent Burns, CAR
Burns pourrait franchir le plateau des 60 points pour la première fois depuis 2018-19 au sein d'une offensive aussi talentueuse que celle des Hurricanes, ce qui explique sa position dans ce classement. La saison dernière, il a inscrit 54 points (10 buts, 44 aides) avec les Sharks, qui ont terminé au 30e rang de la Ligue au chapitre des buts marqués (211).
13. Miro Heiskanen, DAL
14. Thomas Chabot, OTT
15. Noah Dobson, NYI
16. Moritz Seider, DET
17. Devon Toews, COL
18. Zach Werenski, CBJ
19. Evan Bouchard, EDM
Il a surpassé Barrie pour les buts (12), les points (43), le différentiel (plus-10), les tirs (205) et les mises en échec (80) la saison dernière, et ce, même s'il n'était pas utilisé sur la première vague du jeu de puissance. Bouchard représente l'avenir des Oilers à la ligne bleue, et s'il supplante Barrie en avantage numérique, il pourrait terminer la saison beaucoup plus haut dans ce classement.
20. Tony DeAngelo, PHI
21. John Klingberg, ANA
22. Rasmus Andersson, CGY
23. Dougie Hamilton, NJD
24. Torey Krug, STL
25. Drew Doughty, LAK
26. Darnell Nurse, EDM
27. Tyson Barrie, EDM
28. Alex Pietrangelo, VGK
29. Erik Karlsson, SJS
Il n'aura plus à rivaliser avec Burns pour des responsabilités offensives, mais les Sharks ne devraient pas avoir une offensive très menaçante. Karlsson n'est plus le défenseur offensif de premier plan qu'il a déjà été, et surtout, il n'a pas disputé plus de 56 matchs au cours d'une saison depuis qu'il est avec les Sharks.
30. Jared Spurgeon, MIN
31. Seth Jones, CHI
32. Jakob Chychrun, ARI (BLÉ.)
Il pourra difficilement faire pire qu'en 2021-22, où il a été limité à 21 points (sept buts, 14 passes) en 47 matchs après une campagne de 41 points en 56 rencontres en 2020-21. Néanmoins, si les Coyotes ne l'échangent pas, on ne devrait pas voir le véritable potentiel offensif de Chychrun. Il demeure une bête des ligues multicatégories.
33. Mikhail Sergachev, TBL
34. Jaccob Slavin, CAR
35. MacKenzie Weegar, CGY
36. Noah Hanifin, CGY
37. Shayne Gostisbehere, ARI
38. Neal Pionk, WPG
Il n'était plus l'homme de confiance des Jets en avantage numérique la saison dernière, et c'est la raison pour laquelle il a connu une saison décevante comparativement à ses deux précédentes à Winnipeg. Il faudra voir qui de lui ou Josh Morrissey l'entraîneur Rick Bowness utilisera sur la première unité.
39. Samuel Girard, COL
40. Damon Severson, NJD
41. Josh Morrissey, WPG
42. Owen Power, BUF
Lors de ses huit matchs à la fin de la dernière saison, Power a été le troisième joueur le plus utilisé en moyenne chez les Sabres (22:05) malgré ses 19 ans. Il faut s'attendre à le voir être déployé très souvent, mais pas sur la première vague du jeu de puissance, qui appartiendra vraisemblablement à Dahlin. À court terme, ça devrait limiter la production du premier choix au total en 2021.
43. Bowen Byram, COL
La santé sera toujours un point d'interrogation pour Byram, et Makar passera toujours avant lui pour les responsabilités offensives chez l'Avalanche. Il a toutefois maintenu une moyenne supérieure à 0,5 point par partie la saison dernière (17 en 30) parce que l'Avalanche inscrit beaucoup de buts à forces égales. Ça ne devrait pas être très différent cette saison, donc le plateau des 40 points n'est pas à exclure pour le jeune joueur de 21 ans.
44. Vince Dunn, SEA
45. Justin Faulk, STL
46. Filip Hronek, DET
47. Gustav Forsling, FLA
48. Jamie Drysdale, ANA
L'arrivée de Klingberg à Anaheim nuit à la valeur de Drysdale, pour qui l'éclosion pourrait attendre au moins une autre campagne. Il est néanmoins l'un des défenseurs les plus prometteurs si vous participez à un pool à long terme.
49. Cam Fowler, ANA
50. Ivan Provorov, PHI
Blessés: Ryan Ellis, PHI (dos); Matt Grzelcyk, BOS (épaule); Charlie McAvoy, BOS (épaule gauche); Scott Perunovich, STL (épaule gauche)
Mentions honorables : Adam Boqvist, CBJ; Jonas Brodin, MIN; Sean Durzi, LAK (BLÉ.); Matt Dumba, MIN; Mattias Ekholm, NSH; Oliver Kylington, CGY; Nils Lundkvist, DAL; Mike Matheson, MTL; Dmitry Orlov, WSH; Jeff Petry, PIT; Ryan Pulock, NYI; Justin Schultz, SEA; Jacob Trouba, NYR; Chris Wideman, MTL