ARLINGTON, Virginie – Tom Wilson ne se souciera pas de ceux qui le regarderont de la galerie de presse, mercredi, lorsque les Capitals de Washington accueilleront les Blues de St. Louis au Capital One Arena (19 h 30 HE; HBO MAX, MNMT, truTV, TNT).
Évidemment, Wilson sait bien que Doug Armstrong, le directeur général des Blues, est aussi le DG d’Équipe Canada et qu’il aura son mot à dire dans sa participation ou non aux Jeux de Milano Cortina cet hiver. Mais le vétéran de 31 ans assure que son seul souci, présentement, est d’aider les Capitals (6-5-1) à freiner une séquence de quatre revers (0-3-1).
« Ma mentalité est de m’occuper de ce qui est en face de moi, avec mon équipe, les Caps. Les autres choses se régleront d’elles-mêmes, a-t-il indiqué lors d’une entrevue avec LNH.com mardi. Je n’ai aucune raison d’y penser car honnêtement, je n’entends pas le bruit extérieur présentement. Je regarde droit devant. Je veux aider mon équipe à gagner. Si je joue bien, j’augmente les chances de victoire de mon équipe et c’est ce qui est important pour moi. »
Mais n’allez pas croire que Wilson est indifférent face aux Jeux olympiques. Le natif de Toronto précise que ce serait un honneur d’être choisi par Armstrong et ses collègues au sein d’Équipe Canada.
« Ça signifierait énormément, a-t-il dit. C’est probablement la chose la plus spéciale à concevoir lorsque tu es un enfant canadien. Il n’y a aucune formation sportive plus difficile à percer qu’Équipe Canada. C’est dans la même catégorie que les All Blacks de la Nouvelle-Zélande, au rugby. Le simple fait d’être dans les conversations sur la composition de l’équipe est incroyable.
« Comme j’ai dit, je vais regarder droit devant, travailler fort, faire de mon mieux et on verra ce qui se produira. »
Dans une équipe qui sera menée par les attaquants vedettes Connor McDavid, des Oilers d’Edmonton, Nathan MacKinnon, de l’Avalanche du Colorado, et Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, Wilson aurait sa place dans le bas de la formation. Probablement dans un rôle d’attaquant de puissance grâce à ses 6 pi 4 po et ses 225 lb, mais aussi grâce à l’entre-deux de talent brut et de ténacité qu’il peut offrir.
C’est d’ailleurs sur le quatrième trio des Capitals qu’il a amorcé sa carrière dans la LNH avant de devenir, quelques années plus tard, un attaquant top-6 employé à la fois à 5-contre-5, en supériorité numérique, en infériorité numérique, à 4-contre-4 et à 3-contre-3.
Fort de sommets en carrière au chapitre des buts (33), des aides (32) et des points (65) en 81 matchs la saison dernière, Wilson est encore, cette saison, l’un des meilleurs – sinon le meilleur – patineur des Capitals. Alors que la plupart de ses coéquipiers sont accablés par un mauvais début de campagne, l’attaquant torontois produit à un rythme de plus d’un point par match. Il compte six buts et 13 points, puis affiche un temps de jeu moyen de 19:35 par rencontre après 12 sorties.




















