BROSSARD – Généralement posé dans ses commentaires, Nick Suzuki déroge de sa philosophie habituelle pour discuter d’un autre de ses objectifs : les Jeux olympiques de Milano Cortina 2026.
Suzuki ne s’en cache pas. Il désire gagner un poste avec l’équipe canadienne.
« Oui, c’est une motivation de plus, a affirmé le capitaine des Canadiens à sa sortie d’un entraînement, jeudi à Brossard. Cole et moi étions fâchés de ne pas participer à la Confrontation des 4 nations au mois de février dernier. Nous en avons parlé. Un de nos buts pour cette année consiste à prendre part aux Jeux olympiques. Nous espérons maintenant avoir la chance de jouer l’un contre l’autre, Cole avec l’équipe américaine et moi avec l’équipe canadienne. »
Suzuki n’est pas le type de joueur à parler uniquement pour faire du bruit. Les bottines suivent les babines dans son cas.
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Depuis la conquête de la médaille d’or du Canada à la Confrontation des 4 nations, le numéro 14 du CH roule à un train d’enfer. Avec 53 points (17 buts, 36 passes) à ses 37 derniers matchs, Suzuki partage le sommet des meilleurs pointeurs de la LNH avec David Pastrnak, des Bruins de Boston. Il a aussi conservé un différentiel de +25 depuis la fin du mois de février. Il s’agit d’un autre sommet parmi tous les joueurs du circuit.
Si, en fin de saison l’an dernier, Suzuki a guidé son équipe vers une participation aux séries, il n’a pas ralenti une seule miette cette saison. Il a encore une fois inspiré ses coéquipiers au mois d’octobre avec 16 points (2 buts, 14 aides) à ses onze premiers matchs. Avec un capitaine au sommet de son art, le CH a ouvert la saison du bon pied avec une fiche de huit victoires et trois revers au mois d’octobre.
En conférence de presse jeudi, Martin St-Louis a tenté d’expliquer une autre force de son joueur de centre, soit sa durabilité. Il a participé à tous les matchs de son équipe depuis ses débuts à Montréal lors de la saison 2019-20 (466 matchs d’affilée).
« Je ne sais pas s’il y a un truc qui se cache pour expliquer cela, a affirmé St-Louis. Si une personne doute de son intelligence, je douterais de ses capacités à juger d’un joueur. Nick a une intelligence très élevée. Il comprend que ce n’est pas toujours à son tour de travailler sur la glace. Il gère bien son énergie. Il a toujours du gaz à la fin d’un match.
« Il reste en santé, mais il n’est pas toujours à 100%. Il sait comment gérer une saison en dosant bien ses congés. Ce n’est pas juste une chose, mais ça part avec son intelligence. »
Un jeu plus mature
Il n’y a pas juste Suzuki qui s’installe au sommet dans différentes catégories. En ce début de saison, Caufield partage – avant les matchs de jeudi soir – la tête des meilleurs buteurs avec trois autres attaquants : Nathan MacKinnon (Avalanche), Jack Hughes (Devils) et Pavel Dorofeyev (Golden Knights). Les quatre joueurs ont déjà marqué neuf buts.
« Je suis heureux de mon départ, mais pas uniquement de mon jeu offensif, a noté Caufield. Il ne faut pas partir en peur. C’est encore tôt dans l’année, nous avons joué seulement 11 matchs. Je désire rester constant et faire de mon mieux pour aider l’équipe et mes compagnons de trio, Nick et Juraj. »


















