EDMONTON – Olivier Rodrigue venait de sortir de la glace du Rogers Place pour l’entraînement matinal des Oilers. Il a essuyé son visage d’un coup rapide avec une serviette, il a mis sa casquette et il a gentiment demandé s’il pouvait s’asseoir à son casier pour répondre aux questions.
Rodrigue n’avait même pas eu le temps de retirer ses patins, ses jambières et son chandail quand il s’est entretenu avec l’auteur de ces lignes et le collègue Patrick Henri de Radio-Canada à Edmonton.
« Quand j’ai appris que Pick (Pickard) était blessé et qu’il ne pouvait pas jouer, j’ai commencé à réfléchir, a dit le gardien de 24 ans. Je me disais : "oh mon dieu, c’est quand même les séries de la Coupe Stanley". C’est une belle expérience. Je gravite autour de l’équipe depuis déjà quelques semaines. Je regardais les matchs de la passerelle de presse depuis le début des séries. J’ai vécu un premier match au niveau de la glace lors du troisième match. C’est impressionnant. L’atmosphère est incroyable. »
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De troisième gardien derrière Calvin Pickard et Stuart Skinner depuis le début des séries, Rodrigue se retrouve maintenant dans le rôle de numéro deux chez les Oilers. Il a servi d’adjoint à Skinner dans le revers de 4-3 contre les Golden Knights lors du troisième match et il remplira les mêmes fonctions pour le quatrième match de cette série, lundi soir, à Edmonton.
« De la passerelle de presse, tu vois vraiment tout le jeu. Tu as le sentiment que le jeu se déroule moins rapidement que sur la glace. En séries, le jeu se resserre encore plus. Le niveau est impressionnant. Je veux juste encourager mes coéquipiers. »
« Je joue pour cette organisation depuis longtemps, a-t-il poursuivi. Je connais les gars et je sais comment ça se passe. J’ai vécu mes premières minutes dans la LNH cette année. J’ai découvert la réalité de l’intérieur, pas juste celle d’un camp ou d’un réserviste pendant les séries. Il y a une différence avec la Ligue américaine. Je resterai prêt. Ça reste du hockey même si on se retrouve en séries. Il y a un peu plus de pression, mais le jeu reste le même. »