BEDFORD, Massachusetts – Pat Maroon n’allait pas se servir d’excuses.
Les Bruins de Boston, a-t-il dit, n’ont pas suffisamment bien joué. C’est ce qui explique pourquoi ils sont en retard 3-1 dans leur série de deuxième ronde contre les Panthers de la Floride. Ce ne sont pas les décisions des arbitres. Ce n’est pas le coup de Sam Bennett à l’endroit de Brad Marchand dans le match no 3.
« Écoutez, on peut déblatérer et commencer à pointer du doigt, a lancé Maroon avant que l’équipe s’envole vers la Floride, lundi. Heureusement, ce n’est pas ce que nous allons faire aujourd’hui. Nous avions une avance de 2-0. Nous ne nous sommes pas donné une chance et nous n’avons pas bien joué.
« Ça doit se résumer à ça : nous ne jouons pas bien. Malheureusement, ce n’est pas suffisamment bon présentement. Nous ne pouvons pas chercher des excuses à savoir qui blâmer. Il y a 25 gars dans le vestiaire en ce moment. Et nous devons trouver la solution. »
Les Bruins tenteront d’éviter l’élimination dans le match no 5 au Amerant Bank Arena, mardi (19 h HE; ESPN, SNO, SNE, TVAS, CBC).
« Nous devons simplement nous rendre là-bas et gagner un match de hockey, a commenté le directeur général Don Sweeney. Mettons en exécution ce dont nous sommes capables et tout va bien aller. »
Mais pour ce faire, ils devront jouer davantage comme ils l’ont fait en première période du match no 4 que dans les deux périodes suivantes, alors qu’ils ont permis aux Panthers de revenir dans une rencontre qu’ils ont rapidement menée par deux buts, inscrits sur leurs cinq premiers lancers.
« Nous devons continuer à mettre le pied sur l’accélérateur, a dit Maroon. Quand nous avions l’avance, nous devions continuer à mettre de la pression. Ce n’est pas ce que nous faisons présentement quand nous avons les devants. On se met à jouer sur les talons, on les laisse dicter l’allure du jeu. On doit commencer à plus contrôler le jeu. On doit commencer à sortir en étant un peu plus déchainés dans chaque période. »
Une partie du problème réside dans le fait que les Bruins ne lancent pas assez sur Sergei Bobrovsky. Ils ont décoché 15 tirs au but dans le match no 2, 17 dans le match no 3 et 18 dans le match no 4 – trois défaites. Et même si les Bruins ne sont pas une équipe qui se définit par la grande quantité de ses tirs, selon Sweeney et l’entraîneur Jim Montgomery, il est difficile de nier que ça ne joue pas en leur faveur.
« On n’envoie pas assez de rondelles au filet, a déploré Maroon. Dix-huit lancers sur un gardien en trois périodes, ce n’est pas suffisant. »
Lors du dernier match, les Panthers ont enregistré 14 tirs en provenance des zones dangereuses contre six seulement pour les Bruins.
Ce n’est pas assez. Pas assez de tirs. Pas assez de retours potentiels.