TORONTO – Les Panthers de la Floride ont bien compris quel type d’équipe formaient les Maple Leafs de Toronto.
Ils l’ont compris même s’ils venaient d’éliminer les Maple Leafs en deuxième ronde de l’Association de l’Est pour une deuxième fois en trois saisons, cette fois à l’aide d’une victoire convaincante de 6-1 dans le match no 7 au Scotiabank Arena dimanche.
« Il s’agit d’une bien meilleure équipe que celle que nous avons affrontée il y a deux ans. Bien meilleure », a affirmé l’entraîneur des Panthers Paul Maurice au sujet des Maple Leafs, qu’ils avaient vécu en cinq matchs en 2023. « Cette équipe fait partie du groupe de formations dont nous faisons partie, un groupe qui comptait peut-être 11 équipes cette année, puis huit d’entre elles ont eu une véritable chance. Ils formaient l’une de ces équipes. Vous allez avancer plusieurs doutes concernant leur caractère, et aucun de ces doutes ne sera justifié. »
C’est peut-être le cas, mais les Maple Leafs affichent maintenant un dossier de 0-7 à leurs sept derniers matchs ultimes, et de 0-6 depuis que les attaquants Auston Matthews, Mitch Marner et William Nylander, ainsi que le défenseur Morgan Rielly font partie de l’équipe.
Ces quatre joueurs ont inscrit un total combiné de seulement trois buts en six matchs no 7 (deux de Nylander, un de Rielly). Dimanche, ils ont été blanchis et ont affiché un différentiel combiné de -8.
« Quand vous regardez toutes les critiques que cette équipe encaisse, c’est vraiment dommage, a renchéri l’attaquant des Panthers Brad Marchand. Ils ont travaillé depuis un moment afin de construire quelque chose de différent ici, et ils pratiquaient un style de hockey différent cette année. Ils sont crucifiés, et je ne pense pas que c’était justifié simplement parce qu’ils n’ont pas atteint leur objectif. Ils forment vraiment une bonne équipe, avec beaucoup de profondeur, mais c’est parfois ainsi que les choses se passent. »
Marchand se trouve dans une position unique pour évaluer la progression des Maple Leafs. En obtenant un but et deux passes pour aider les Panthers à atteindre la finale d’association dimanche, il est devenu le premier joueur de l’histoire de la LNH à vaincre une équipe au moins cinq fois dans un match ultime.
Pour plusieurs personnes à Toronto, il est la « Grande faucheuse » qui se pointe souvent le bout du nez au printemps, même si Marchand ne se voit pas de cette manière.
« Si vous regardez dans le passé, je n’ai pas très bien joué dans les matchs no 7 contre Toronto. Aucun joueur ne gagne quoi que ce soit à lui seul, a soumis Marchand. J’ai simplement eu la chance de faire partie de bonnes équipes qui sont parvenues à avoir le dessus, mais si vous regardez attentivement ces matchs, je n’ai pas bien joué. Ce n’est pas moi qui les ai battus, c’était notre équipe. Les équipes dont je faisais partie misaient toujours sur une belle profondeur, et j’ai eu la chance de faire partie de cette équipe avec beaucoup, beaucoup de profondeur en ce moment. Je ne vois donc pas les choses de cette manière. »
Pour soutenir le point de Marchand, à ses quatre matchs ultimes précédents contre les Maple Leafs alors qu’il évoluait pour les Bruins de Boston, il avait récolté trois points (un but, deux passes).