TORONTO – Paul Maurice cherchait un moyen de changer le style de jeu de son équipe après le deuxième match de la série, deux défaites, face aux Maple leafs de Toronto.
Ses Panthers avaient été dans le coup, mais il n’avait pas vu exactement ce qu’il voulait de la part de son quatrième trio, qu’il avait modifié chaque fois. Puis, lui est venue l’idée de revenir à une formule éprouvée au troisième affrontement : le trio composé d’A.J. Greer, Tomas Nosek et Jonah Gadjovich.
« Je me souvenais de ce trio et de la façon dont il avait joué en fin de saison, a expliqué l’entraîneur, jeudi, à la veille du sixième match. Qu’importe si on jouait contre une équipe qui luttait pour une place en séries, une équipe éliminée ou une équipe qui avait déjà confirmé sa place, ils étaient très, très constants.
« Ils savent exactement ce que j’attends d’eux. Il y a un peu de rédemption là-dedans. Ils ont sauté leur tour avant de revenir, et ils ne veulent plus laisser leur place. Ce n’était pas un éclair de génie de ma part. S’ils ne m’avaient pas montré ça en fin de saison, on n’en serait pas là. Ils l’ont mérité. »
Greer a regardé le deuxième match contre les Leafs du haut de la passerelle tandis que ses compagnons ont passé les deux premiers dans les gradins. Quelques jours plus tard, ils sont au cœur du revirement de situation orchestré par les champions en titre.
Les hommes de Maurice ont gagné trois matchs de suite depuis que ce trio a été réuni, et ils auront l’occasion d’en finir avec les Torontois, vendredi, devant leurs partisans.
« Lors des deux premiers matchs, notre identité d’équipe efficace en échec avant, qui frappe fort et qui s’implique physiquement n’était pas vraiment là, a expliqué Greer, un natif de Joliette. Quand Paul nous a réunis, il nous a dit d’amener cette identité, cette énergie, qu’on a eue tout au long de la saison. »
C’est ce qu’ils ont fait. Ils ont été récompensés sur la feuille de match – Greer a inscrit le premier de sa carrière en séries, mercredi, et Gadjovich a touché la cible dans le troisième duel – mais c’est surtout pour les détails de leur jeu et pour la façon dont ils mettent la table pour les gros canons qu’ils sont reconnus.