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RALEIGH, Caroline du Nord - Quand les Hurricanes de la Caroline disputeront leur premier match en plein air samedi, il s'agira d'une expérience nouvelle pour plus de la moitié des joueurs.

Onze des 20 patineurs qui seront en uniforme pour le match de la Série des stades Navy Federal Credit Union 2023 de la LNH contre les Capitals de Washington (20 h HE; TVAS2, SN360, ABC, ESPN+) au Carter-Finley Stadium, un stade de football universitaire, n'ont encore jamais vécu une telle expérience.
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« Je n'ai pas vraiment parlé à personne au sujet de l'expérience », a raconté le défenseur Jalen Chatfield après l'entraînement de la Caroline au stade vendredi. « Je sais que quelques joueurs y ont déjà participé. Mais pour les avoir vus par le passé, je sais que c'est très plaisant, et tu ne sais pas combien d'occasions du genre tu obtiendras. Ça pourrait être une seule ou quelques-unes. Il faut profiter de ce moment. »
Chatfield a confié qu'il n'a jamais joué à l'extérieur auparavant, même pas sur un étang gelé, ce qui l'a rendu encore plus impatient lorsque des averses ont retardé l'entraînement des Hurricanes.
« J'étais prêt à y aller. […] Puis, ils ont repoussé l'entraînement, donc nous étions là à attendre le feu vert avec notre équipement, a-t-il ajouté. Quand nous sommes enfin sortis, tout le monde était fébrile, surtout avec l'attente. »
L'attaquant Jordan Martinook arrive généralement tôt avant un entraînement et il n'a pas fait exception à la règle vendredi.
« J'arrive habituellement une heure et quart avant un entraînement, mais j'étais ici deux heures et 20 minutes avant la séance, car je voulais tout voir et obtenir un aperçu de ce que nous allions vivre », a dit Martinook.
« Tu dois t'imprégner de l'événement. Ce sera gros et plaisant, mais au final, ce n'est qu'un match de hockey et tu te prépares de la même façon. La patinoire est de la même grandeur, et il y a assurément la température qui entre en ligne de compte, mais c'est ce qui nous rend fébriles. »
L'entraîneur des Hurricanes Rod Brind'Amour effectuera lui aussi une première présence dans un match à ciel ouvert. Il a pris sa retraite comme joueur en 2010, et à l'époque, la LNH avait organisé seulement quatre rencontres du genre en saison régulière.
« Soyons honnête, un événement comme celui-là ne se produit pas souvent, donc tu dois en profiter, a affirmé Brind'Amour. […] Tu profites de chaque instant avec les familles sur la glace. […] C'est l'un de ces matchs où je veux que les gars en profitent pleinement. […] Car ça n'arrive pas très souvent, et la routine s'installe rapidement dans la LNH, mais ce match nous permet de sortir de la routine. C'est quelque chose de différent, donc nous devons en profiter. »
Neuf joueurs actifs de la Caroline ont joué dehors auparavant, incluant Derek Stepan (trois fois avec les Rangers de New York) et le capitaine Jordan Staal (deux fois). Ce dernier a pris part à la première édition de la Classique hivernale avec les Penguins de Pittsburgh en 2008.
« Personne ne m'a questionné à ce sujet, mais je leur dirais certainement de le vivre pleinement, a mentionné Staal. Sauf qu'il y a tout de même un match à jouer. […] Tu veux toujours offrir un bon spectacle à tes partisans, et beaucoup de gens vont vouloir retourner à la maison avec un sourire au visage. »
Martinook s'attend à ce que les partisans des Hurricanes qui remplissent habituellement le PNC Arena se fassent entendre au Carter-Finley Stadium, où seront rassemblés plus de 57 000 personnes pour le match.
« Certains joueurs qui ont participé à ces matchs ont affirmé que le son voyage un peu plus, et c'est ce à quoi je m'attends, a-t-il noté. Je connais nos partisans, et ce sera bruyant. Je sais ce qu'ils nous réservent, et oui, le fait que les estrades soient très proches de la patinoire va aider. »
Chatfield a adoré l'entraînement et il a ajouté que d'avoir déjà assisté à un match de football de l'Université North Carolina State ici même l'a préparé pour ce qu'il va vivre samedi.
« Il y avait tellement de partisans, s'est-il remémoré. Quand la fanfare a commencé à jouer après l'entraînement, nous étions gonflés à bloc. […] On devrait vivre un beau moment. »