3. Anton Frondell, Djurgarden (SWE-2)
Classement sur la liste finale : No 1 chez les patineurs internationaux
Frondell (6-1, 204) a amorcé la saison avec l’équipe junior de Djugarden, récoltant sept points (cinq buts, deux aides) en 10 matchs. Rapidement, il a été renvoyé chez les professionnels, en deuxième division suédoise (Allsvenskan), et il a brillé avec une récolte de 25 points (11-14—25) en 29 matchs. Il s’agit du plus haut total de points par un joueur de moins de 18 ans dans l’Allsvenskan depuis que William Nylander en a obtenu 27 en 2013-14.
Frondell a excellé lors des deux tests sur le vélo stationnaire à la Séance d’évaluation des espoirs admissibles au repêchage. Il a passé la barre des 14 minutes au Vo2 Max, qui mesure l’endurance et la récupération. Puis au Wingate, il a partagé le deuxième rang chez les espoirs présents avec une puissance de pointe de 16,8 watts par kilogramme de poids corporel.
« Certaines blessures mineures ont ralenti [Frondell] en début de saison, mais il est un patineur puissant, habile, et un joueur complet », a décrit le directeur du dépistage européen de la LNH, Jukka-Pekka Vuorinen.
4. Caleb Desnoyers, Moncton (LHJMQ)
Classement sur la liste finale : No 7 chez les patineurs nord-américains
Desnoyers est polyvalent et peut avoir un impact sur un match de nombreuses manières différentes. Le Québécois de 18 ans est souvent comparé au joueur de centre des Devils du New Jersey Nico Hischier. Il a terminé la saison au cinquième rang des pointeurs de la LHJMQ avec 84 points (35 buts, 49 aides) en 56 matchs. Il a connu une séquence de 15 matchs d’affilée avec un minimum d’un point (12-15—27), la cinquième plus longue du circuit Cecchini cette saison.
Il a remporté le Trophée Paul-Dumont de la personnalité de l’année dans la LHJMQ. Il a été sous les projecteurs du début à la fin de la campagne et s’est montré un bon ambassadeur pour la ligue.
Desnoyers a également été le récipiendaire du trophée Guy-Lafleur de joueur par excellence des séries en raison notamment de sa récolte de 30 points (neuf buts, 21 aides) en seulement 19 matchs pour aider les Wildcats à remporter le championnat. Depuis 2000, seuls trois joueurs ont réussi à faire mieux que les 30 points de Desnoyers en séries de la LHJMQ.
Le plus bel espoir de la Belle Province à l’aube du repêchage possède un « QI hockey » très élevé et un bon sens de l’anticipation, de grandes habiletés et une belle compréhension du jeu. Présent à la Séance d’évaluation, il a précisé qu’il était en attente de résultats de radiographies qu’il avait passées en lien avec des blessures aux deux poignets. Il ignore pour l’instant quelle sera la durée de son rétablissement.
Le frère de Desnoyers, Elliott, a été choisi au cinquième tour du repêchage de 2020 par les Flyers de Philadelphie.
5. Jake O'Brien, Brantford (OHL)
Classement sur la liste finale : No 4 chez les patineurs nord-américains
O’Brien (6-2, 177) a été nommé « joueur le plus intelligent » de l’Association de l’Est selon un sondage des entraîneurs de l’OHL cette saison. Le jeune espoir a récolté 98 points (32 buts, 66 aides) en 66 matchs avec les Bulldogs de Brantford. Il a terminé la saison au septième rang du circuit ontarien au chapitre des aides et des points, puis au premier rang au chapitre des aides en supériorité numérique (41). Il a par ailleurs réussi deux tours du chapeau et connu 14 matchs d’au moins trois points.
Doté d’une grande compréhension du jeu et de ses différentes situations, O’Brien a aidé les Bulldogs à se classer au premier rang du classement de l’Est dans l’OHL cette saison. Il a par la suite récolté 11 points (trois buts, huit aides) en autant de matchs de séries.
Au match Connor McDavid des meilleurs espoirs de l’OHL, O’Brien a été nommé joueur par excellence grâce à une récolte de trois aides.
En 2023-24, il avait enlevé les honneurs de recrue de l’année (trophée Emms Family) grâce à une récolte de 64 points (13 buts, 51 aides) en 61 matchs, dont 19 de plus d’un point.
6. Roger McQueen, Brandon (WHL)
Classement sur la liste finale : No 8 chez les patineurs nord-américains
McQueen (6-5, 198) a raté 51 matchs dans la dernière année en raison d’une fracture à la vertèbre L4/L5 de son dos. Mais du peu de matchs qu’il a joué, il a laissé une bonne impression. Il a affiché la meilleure moyenne de point par match (20 en 17 : 1,18) chez les Wheat Kings de Brandon.
À la Séance d’évaluation (Combine), il a participé à tous les tests physiques. Il s’est classé au huitième rang à l’épreuve du saut en longueur (112,8 pouces). McQueen a également atteint 20,7 pouces au saut en hauteur, a effectué neuf tractions à la barre et a complété le parcours d’agilité en 4,5 secondes à partir de sa gauche et 4,49 secondes à partir de sa droite.
McQueen a un gabarit imposant, un tir puissant et une touche de marqueur. Pour un joueur de sa taille, il est impressionnant à voir manier le disque dans les espaces restreints.
Il a remporté la médaille d’or avec la formation canadienne au Championnat mondial M-18. À la Coupe Hlinka Gretzky de 2024, il a terminé au troisième rang parmi ses compatriotes au chapitre des buts (4) et au quatrième rang au chapitre des points (7) en cinq matchs.
Le père de McQueen, Scott, a évolué dans la WHL de 1997 à 2000 avec les Rebels de Red Deer et les Blades de Saskatoon.