Le défenseur Erik Karlsson et l'attaquant Tomas Hertl n'ont pas accompagné l'équipe au Missouri tandis que le capitaine Joe Pavelski n'a pas participé à la période d'échauffement et a finalement été retranché de la formation avant le début de la rencontre. Les trois sont tombés au combat au cours du cuisant revers de 5-0 que les Sharks ont encaissé au SAP Center, dimanche.
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Les Sharks tenteront d'éviter l'élimination pour la cinquième fois déjà cette année. Ils ont remporté leurs quatre sorties ce printemps alors qu'ils avaient le dos acculé au mur.
Les Blues ne sont qu'à un gain d'une première présence en Finale de la Coupe Stanley depuis 1970.
Voici quatre points à surveiller en vue du match no 6:
SOS profondeur
L'adversité sera à son summum pour les Sharks. Leurs autres ténors, les Logan Couture, Joe Thornton, Brent Burns et Marc-Édouard Vlasic, devront se retrousser les manches. Les remplaçants prévisibles, mais non confirmés, Dylan Gambrell à l'attaque et Tim Heed en défense, devront être à la hauteur.
« La profondeur a été un de nos atouts pendant toute la saison, a noté l'entraîneur Peter DeBoer. Nous avons joué six matchs sans Pavelski contre l'Avalanche du Colorado au deuxième tour. Thornton a été suspendu au cours de la série face aux Golden Knights de Vegas et Karlsson n'a pas été au sommet de ses capacités pendant un bon bout de temps. Nous avons tout de même surmonté les obstacles. Les gars sont résilients. Ils croient en leurs moyens. »
Le bon vouloir est une chose, mais les Sharks ont-ils encore les ressources? Pour empirer les choses mardi matin, le gardien substitut Aaron Dell et l'attaquant réserviste Lukas Radil en sont venus aux coups vers la fin de la séance d'entraînement de l'équipe. Une scène qui n'a pas échappé à la vigilance du caméraman de TVA Sports.
À toi de jouer, Martin
Plus que jamais, Martin Jones doit livrer une grande performance. Le gardien des Sharks est supplanté par la recrue Jordan Binnington depuis deux matchs. Il accorde au moins un mauvais but par match, et dans une rencontre sans lendemain, un mauvais but peut être synonyme d'élimination. Le vétéran doit en gagner une pour ses coéquipiers.