Nikita Kucherov rivalise régulièrement avec McDavid pour le championnat des pointeurs. L’ailier du Lightning de Tampa Bay a donc été le choix de sept joueurs dans ce sondage.
En tant que rival de la section Atlantique, l’ailier des Panthers de la Floride Sam Reinhart affronte souvent Kucherov chaque saison. Sans compter que les deux ont croisé le fer en séries éliminatoires de la Coupe Stanley à trois reprises au cours des quatre dernières années.
« Kucherov fait des choses qui sont différentes de tous les autres joueurs », a mentionné Reinhart.
Le centre des Blues de St. Louis Robert Thomas est d’accord.
« J’adore regarder comment il ralentit le jeu et être témoin de sa vision et de la manière dont il contrôle la rondelle dans le trafic, a-t-il dit. Il est spécial. »
Le capitaine du Mammoth de l’Utah Clayton Keller, comme DeBrincat, regarde les matchs pour engranger de l’information sur les joueurs et s’inspirer. Il a tenté d’améliorer son rendement en avantage numérique et il a souligné que Kucherov est passé maître dans l’art d’évoluer en supériorité numérique.
« Il est tellement fluide, intelligent et trompeur, a dit Keller. J’aime le regarder et voir comment il travaille le long de la bande, les différentes options à sa portée et sa façon de créer des jeux. Il est assurément le joueur dont je veux regarder chaque match si je ne joue pas. »
Le centre de l’Avalanche du Colorado Nathan MacKinnon est l’autre joueur ayant reçu plus d’un vote. Il a été le choix de trois de ses pairs.
« Il est tellement explosif et rapide », a dit l’ailier des Maple Leafs de Toronto Matthew Knies. « Les joueurs autour de lui ont l’air lents. Il peut changer le cours d’un match à tout moment. Il est difficile à contenir. »
Le capitaine des Canucks de Vancouver Quinn Hughes a obtenu un vote et demi. Le centre des Devils du New Jersey Jack Hughes aime regarder son grand frère Quinn, mais aussi Luke Hughes, le plus jeune des trois frères, qui évolue aussi chez les Devils.
D’autres joueurs ont aussi été nommés.
L’ailier des Rangers de New York Will Cuylle étudie le jeu de l’attaquant des Predators de Nashville Filip Forsberg.
« Il est très habile avec la rondelle et dangereux, a noté Cuylle. Quand tu joues contre lui, tu dois être aux aguets. Il peut décocher la rondelle d’un peu partout. Il est un très bon tireur et un bon fabricant de jeux. Il est vraiment plaisant à regarder. »
L’ailier du Wild du Minnesota Matt Boldy aime bien l’ailier des Stars de Dallas Mikko Rantanen, qui, à 6 pieds 4 pouces et 228 livres, est l’un des attaquants de puissance les plus dynamiques du hockey.
« Il est imposant, habile, il crée beaucoup de choses et ça semble facile, a dit Boldy. Il ne complique rien, mais il crée toujours des occasions. »
Patrick Kane est débarqué dans la LNH et on l’a rapidement surnommé « Showtime » parce qu’il ne fallait absolument pas rater ses matchs avec les Blackhawks de Chicago dans leurs années de dynastie. Près de deux décennies plus tard, le vétéran de 36 ans évolue avec les Red Wings.
Et il est toujours aussi électrisant pour certains joueurs.
« Je l’ai toujours aimé », a dit l’ailier des Kings de Los Angeles Adrian Kempe. « Quand j’étais plus jeune, j’étais un grand admirateur. Ses mains et ses habiletés. J’ai toujours aimé le regarder jouer, même encore aujourd’hui. C’est génial de l’affronter et de le regarder. »
N’oublions pas les gardiens. Ils méritent un peu de gloire eux aussi.
Le gardien des Jets de Winnipeg Connor Hellebuyck, plus récent gagnant des trophées Vézina et Hart, suit régulièrement les matchs d’Andrei Vasilevskiy avec le Lightning.
« J’aime suivre ce qu’il fait, a-t-il mentionné. Son style est tellement différent du mien, mais tellement plaisant à regarder. »
Dustin Wolf, qui a terminé au deuxième rang du scrutin pour l’obtention du trophée Calder derrière le défenseur des Canadiens de Montréal Lane Hutson la saison dernière, apprend encore les rouages de son métier chez les Flames de Calgary. En tant que gardien plus petit, Wolf (6-0, 166) aime regarder ceux qui lui ressemblent, mais surtout Juuse Saros des Predators de Nashville. Saros (5-11, 180) en est à sa 11e saison et il a inspiré le joueur de 24 ans à croire en son rêve.
« Il me ressemble au chapitre de la stature, nous pratiquons un style similaire et il a connu beaucoup de succès en tant que gardien plus petit, a dit Wolf. J’essaie d’intégrer certains aspects de son jeu dans le mien. »