Le Repêchage 2025 de la LNH Upper Deck se tiendra les 27 et 28 juin au Peacock Theater de Los Angeles. La première ronde se tiendra le 27 juin (19 h HE; ESPN, ESPN+, SN, TVAS) tandis que les rondes 2 à 7 auront lieu le 28 juin (12 h HE; NHLN, ESPN+, SN, SN1). LNH.com vous aide à vous préparer en vue de ce repêchage en vous offrant des profils des principaux espoirs admissibles à l'encan, grâce à des entrevues réalisées dans le cadre de la Séance d’évaluation des espoirs de la LNH (Combine) au KeyBank Center de Buffalo, qui s’est tenue du 1er au 7 juin.
L'entièreté de la couverture du LNH.com en vue du repêchage se trouve ici.
BUFFALO - Calme, posé, presque timide. C’est ainsi qu’on pourrait décrire Carter Bear lorsqu’on discute avec lui. Mais dès qu’il met les pieds sur la glace, l’attaquant des Silvertips d’Everett semble se transformer en une bête complètement différente.
« Il y a quelque chose qui s’allume dans ma tête dès que je mets mes patins », a dit l’attaquant de 18 ans pour expliquer pourquoi il est si hargneux sur la glace.
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Bear fait de tout sur la patinoire et il le fait avec une intensité peu commune. Il a terminé la dernière saison avec 82 points, dont 40 buts, en 56 matchs, mais aussi 77 minutes de pénalité. Il peut marquer, fabriquer des jeux et évoluer autant en avantage qu’en désavantage numérique, et il distribue les mises en échec comme le père Noël distribue les cadeaux le 25 décembre. C’est le rêve d’un entraîneur.
« Dès le début de la saison, il était en mission », a résumé son entraîneur Steve Hamilton. « C’est un gars incroyablement humble. Il fait sa petite affaire jour après jour, mais quand la rondelle tombe, c’est comme s’il avait un alter ego. Il est tellement fougueux et compétitif. »
Lorsque Bear a rencontré les équipes de la LNH à la Séance d’évaluation des espoirs à Buffalo, les Canadiens de Montréal lui ont demandé de se comparer à un animal lorsqu’il est sur la patinoire et à un autre dans la vie de tous les jours. L’attaquant de 6 pieds a peut-être une attitude qui représente à merveille son nom de famille (ours) au quotidien, mais sur la patinoire, c’est un tout autre animal qui le représente.
« J’ai répondu un loup sur la glace parce que je suis toujours en train de chasser, mais à l’extérieur, c’est un ours, parce que si ce n’est pas la saison de la chasse, je suis plus du genre à hiberner, a-t-il raconté. On me compare à Brandon Hagel (Lightning de Tampa Bay) parce que j’ai du talent brut, beaucoup de ténacité, je n’abandonne jamais et je ne prends jamais une présence de congé. J’ai une bonne intelligence du jeu et je lis bien l’action sur la patinoire. Et quand j’ai la rondelle, je suis pas mal dangereux! »
Parti de loin
Il est difficile de croire que Bear se retrouve au 10e échelon de la liste des patineurs nord-américains du Bureau central de dépistage de la LNH quand on voit d’où il est parti. L’attaquant a dû attendre à la sixième ronde du repêchage de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) avant de finalement être sélectionné par les Silvertips. Après un essai au début de la saison 2022-23, il a été retourné au niveau midget AAA pendant plusieurs mois avant de finalement terminer la campagne dans la WHL.
Puis, à sa première saison complète avec les Silvertips, Bear a amorcé l’année sur le quatrième trio. La LNH semblait bien loin à ce moment-là.
« J’étais déçu, mais j’ai décidé de ne pas voir ça comme quelque chose de négatif, a-t-il expliqué. J’ai vu ça positivement et je me suis dit que c’était le temps de baisser la tête et de travailler fort. »