Couturier-DeAngelo-Schmid poolers

L’équipe des poolers de LNH.com s’est réunie pour vous offrir une projection des performances offensives de près de 500 joueurs de la Ligue en vue de la saison 2025-26. Tout au long de cette Semaine des poolers, vous pourrez lire de nombreux articles qui vous aideront à faire les choix les plus judicieux afin de gagner votre pool.

Aujourd’hui : Un profil de neuf joueurs qui peuvent être considérés comme des cartes cachées, ou encore qui pourraient rebondir à la suite d’une saison 2024-25 un peu décevante.

ATTAQUANTS

Vaaily Podkolzin, Oilers d’Edmonton – N’importe quel attaquant des Oilers d’Edmonton qui pourrait obtenir la chance de patiner aux côtés de Connor McDavid ou Leon Draisaitl court la chance d'être une carte cachée. Dans le cas de Podkolzin, il possède une longueur d’avance puisqu’il a déjà été jumelé à Draisaitl la saison dernière. Si les résultats n’ont pas été fantastiques en saison régulière avec 24 points en 82 matchs, il en fut autrement en séries éliminatoires avec 10 points en 22 rencontres. Tranquillement, Podkolzin démontre les aptitudes qui ont fait de lui le 10e choix au total par les Canucks de Vancouver en 2019. Sa valeur grimpe en flèche dans les ligues à catégories multiples, lui qui a terminé au premier rang chez les Oilers, et au 25e rang dans toute la LNH, avec 211 mises en échec avant d’en ajouter 100 pendant le tournoi printanier. Il ne verra presque jamais d’action sur la première vague du jeu de puissance, mais s’il maintient le rythme des dernières séries aux côtés de Draisaitl, il pourrait faire partie de la poignée de joueurs du circuit capables de connaître une saison de 45 points 200 mises en échec.

Mika Zibanejad, Rangers de New York – Cela faisait plusieurs saisons que Zibanejad et Chris Kreider étaient jumelés au sein du même trio à égalité numérique avec les Rangers, avec des résultats souvent très fructueux. Après tout, pas plus tard qu’en 2022-23, Zibanejad a récolté 91 points en 82 matchs. La saison dernière, Zibanejad a cependant été limité à 62 points, alors que Kreider connaissait sa pire saison en carrière avec 30 points en 68 parties. Il ne s’agit peut-être donc pas d’un hasard si la saison de Zibanejad a pris son envol lorsqu’il a été séparé de Kreider à cinq contre cinq. En effet, J.T. Miller a pris la place de Kreider sur le trio de Zibanejad lorsqu’il a été acquis des Canucks, et le Suédois a conclu la saison avec 35 points en 40 parties. S’il ne redeviendra peut-être pas un joueur d’un point par match, Zibanejad risque tout de même d’inverser la tendance négative des dernières saisons afin de redevenir un joueur de plus de 70 points.

TBL@NYR: Zibanejad triple l'avance en 3e période

Sean Couturier, Flyers de Philadelphie – Cela fait quatre saisons que Couturier n’a pas franchi le plateau des 50 points, alors les poolers n’ont pas le réflexe de regarder de son côté depuis quelques campagnes, surtout avec son historique de blessures, et de son rôle qui était majoritairement défensif au sein d’une équipe de plus en plus jeune. Couturier a toutefois pris part à au moins 74 parties à chacune des deux dernières saisons, et l’émergence de Noah Cates, Bobby Brink et Tyson Foerster comme trio pouvant s’acquitter de missions défensives pourrait permettre aux statistiques de Couturier de retrouver un peu de lustre. Il a notamment été jumelé à Matvei Michkov et Travis Konecny pour terminer la saison, et il a récolté 13 points en 13 parties avec ces deux compagnons de trios résolument plus offensifs. L’arrivée de Trevor Zegras et d’un nouvel entraîneur derrière le banc pourrait mêler les cartes, mais si cette combinaison devait être conservée en lever de rideau, les poolers seraient avisés de remettre Couturier sur leur radar.

Anthony Mantha, Penguins de Pittsburgh – Mantha a été limité à 13 parties la saison dernière avec les Flames de Calgary, alors il n’apparaîtra pas sur les listes des poolers qui se fient au classement des pointeurs de la dernière campagne pour préparer leur repêchage. Mantha était toutefois en santé la saison précédente, et le Québécois avait alors inscrit 23 buts en 74 matchs avec les Capitals de Washington et les Golden Knights de Vegas. Il a déjà démontré qu’il pouvait être un bon complément à un joueur de centre d’élite, et il va évoluer au sein d’une équipe qui en compte deux dans ses rangs en Sidney Crosby et Evgeni Malkin. La compétition sera rude au camp, mais Mantha possède la feuille de route et les aptitudes pour évoluer sur l’un des deux premiers trios des Penguins.

EDM@CGY: Mantha fait dévier le tir de Barrie en A.N.

Philipp Kurashev, Sharks de San Jose – Kurashev a montré par le passé qu’il avait besoin d’un joueur de premier plan pour l’aider à produire. Il ne faisait rien qui vaille avec les Blackhawks de Chicago, jusqu’à ce qu’il soit associé à Connor Bedard pour la totalité de la saison 2023-24, ce qui lui a permis d’amasser 54 points en 75 matchs. Séparé de Bedard l’an dernier, sa production a chuté à un famélique 14 points en 51 parties. Il se retrouve aujourd’hui avec les Sharks, qui misent sur plusieurs excellents jeunes centres, comme Macklin Celebrini, Will Smith et Michael Misa. S’il peut développer une certaine chimie avec un ou deux de ces joueurs, Kurashev pourrait retrouver des statistiques semblables à celles d’il y a deux saisons.

DÉFENSEURS

Tony DeAngelo, Islanders de New York – DeAngelo a quelque peu disparu du radar des poolers au cours des deux dernières saisons, en plus de traîner une réputation de joueur qui n’est pas facile à diriger. Après avoir disputé seulement 31 matchs avec les Hurricanes de la Caroline en 2023-24, il a préféré traverser l’Atlantique pour évoluer dans la KHL au début de la dernière saison, avant de revenir en Amérique pour terminer la campagne avec les Islanders de New York. Il a donc pris part à seulement 66 matchs dans la LNH pour un total de 30 points au cours des deux dernières campagnes, ce qui ne fait rien pour redorer son profil auprès des poolers. Il sera toutefois de retour avec les Islanders, qui ont échangé Noah Dobson pendant la saison morte. La porte sera donc grande ouverte pour DeAngelo sur la première vague du jeu de puissance, surtout que les Islanders ont ajouté un spécialiste dans cette facette du jeu en Jonathan Drouin et un jeune joueur russe prometteur en Maxim Shabanov, en plus de compter sur le retour au jeu de Mathew Barzal. Sauf si le tout premier choix du dernier repêchage, Matthew Schaefer, parvient à devancer DeAngelo dans la hiérarchie en lever de rideau, DeAngelo risque de connaître une saison très fructueuse sous les ordres de Patrick Roy, qui l’a employé en moyenne pendant plus de 23 minutes par match à partir du moment de son arrivée à New York.

Dante Fabbro, Blue Jackets de Columbus – Vous vous souvenez de l’impact qu’avait eu la transaction de Devon Toews à l’Avalanche du Colorado sur les statistiques de ce dernier? Il y a un parallèle à tracer avec l’acquisition par les Blue Jackets de Dante Fabbro. Si Toews s’est retrouvé aux côtés de Cale Makar, Fabbro a apporté à Zach Werenski une stabilité dont il avait bien besoin. Werenski en a profité pour exploser avec 82 points en 81 matchs, et Fabbro a bénéficié de cette association en connaissant la meilleure saison de sa carrière (26 points) en seulement 62 parties. Sur une saison complète, et si Werenski maintient la cadence, Fabbro pourrait s’approcher du plateau des 40 points, même s’il n’obtient pas de temps de glace en avantage numérique.

VAN@CBJ: Fabbro surprend Lankinen et fait 3-3

GARDIENS

John Gibson, Red Wings de Detroit – Après avoir passé l’essentiel de sa carrière derrière de piètres éditions des Ducks, dont la reconstruction s’éternise depuis 2018-19, Gibson a finalement changé d’adresse pour aboutir chez les Red Wings. Après avoir reçu une moyenne de 31,6 tirs par match depuis 2018-19, de loin la moyenne la plus élevée parmi tous les gardiens ayant disputé au moins 200 matchs au cours de cette période, Gibson devrait avoir un peu de répit à Detroit, qui a accordé 28,5 tirs par partie la saison dernière. S’il parvient à demeurer en santé, Gibson devrait signer près de 25 victoires et afficher des statistiques périphériques bien plus intéressantes que celles qu’il a conservées à ses dernières saisons à Anaheim.

Akira Schmid, Golden Knights de Vegas – Les poolers ont d’abord remarqué Schmid lorsqu’il a été phénoménal avec les Devils du New Jersey en 2022-23, d’abord en saison, et surtout en séries contre les Rangers pour aider les Devils à créer une énorme surprise en première ronde. Les choses se sont détériorées pour Schmid dans les années qui ont suivi, autant dans la LNH que dans la LAH. Il a toutefois très bien paru lors de ses cinq apparitions avec Vegas la saison dernière, et il semble assuré du poste de second à Adin Hill en raison du départ d’Ilya Samsonov. Les Golden Knights seront à nouveau une puissance de la LNH, et comme Hill a connu une seule saison en carrière de plus de 35 départs, et qu’il a souvent été aux prises avec des blessures, Schmid devrait avoir l’occasion d’obtenir sa part de matchs cette saison.