Crosby Malkin Letang 7.1

L'expérience des Penguins de Pittsburgh pourrait leur donner un énorme coup de main pendant la ronde de qualification de la Coupe Stanley, pense l'entraîneur Mike Sullivan.

Avec l'ouverture du camp d'entraînement prévue pour le 10 juillet dans le cadre de la Phase 3 du plan de reprise de la saison, Sullivan comprend qu'il devra gérer la situation un peu différemment que si les joueurs revenaient d'une saison morte habituelle. Les entraîneurs ont déjà une bonne idée de la composition de leur équipe à la reprise et ils sont à l'aise avec les rôles qu'ils assigneront à certains joueurs.

Les Penguins pourraient compter sur 11 joueurs qui étaient de la formation gagnante des championnats de 2016 et de 2017. Parmi ceux-ci, on retrouve Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Kristopher Letang, qui ont également aidé Pittsburgh à remporter la Coupe Stanley en 2009. Ce niveau d'expérience a rendu les décisions plus faciles pour Sullivan et son équipe.

« Je pense que ces gars ont traversé plusieurs épreuves au cours de leur carrière et, en raison de cela, ils ont un avantage, a dit Sullivan mercredi. Je crois que ça les sert bien lors de temps incertains comme nous vivons actuellement. Nous avons eu des discussions avec les gars, et je sais que nos leaders voient ce qui s'en vient comme une très belle occasion.

« Et ils font tout en leur pouvoir pour se préparer en conséquence, car ils savent à quel point c'est difficile de gagner et que nous devrons nous présenter jour après jour. Ce leadership, cette expérience, selon moi, ça n'a pas de prix en ce moment. »

Les Penguins (40-23-6, pourcentage de points de ,623) sont la cinquième équipe la mieux classée dans l'Association de l'Est et ils se mesureront aux Canadiens de Montréal, qui prennent le 12e échelon (31-31-9, ,500), dans une série trois de cinq lors de la Phase 4. Les dates et les villes hôtesses pour le retour au jeu n'ont pas encore été annoncées.

« Il y a beaucoup en jeu, a dit Sullivan. Ces gars sont fiers. Je ne peux parler que pour les joueurs de Pittsburgh, mais avec les nombreuses conversations que j'ai eues avec nos joueurs, je peux vous dire qu'ils ont hâte de jouer et qu'ils y voient l'occasion de gagner à nouveau. Évidemment, nous devrons le mériter, mais je crois que cette motivation à gagner une Coupe Stanley fera en sorte que les joueurs s'ajusteront rapidement. »

Pour ce qui est de leurs adversaires, Sullivan croit que les plus grandes forces des Canadiens sont leur jeu structuré, leur vitesse et leur contre-attaque. Il a également fait mention de la feuille de route du gardien Carey Price.

« Nous nous attendons à une intense bataille, a soutenu Sullivan. Nous savons que nous aurons à nous battre pour obtenir des chances de marquer. Nous allons nous montrer patients afin de ne pas forcer des jeux qui ne sont pas là et ainsi prendre le risque d'être pris à contre-pied. Nous savons que ce sera difficile. »

Les Penguins ont remporté deux des trois duels contre Montréal cette saison, le plus récent se soldant par une victoire de 4-1 au PPG Paints Arena le 14 février. Les Canadiens l'ont emporté 4-1 à Pittsburgh, le 10 décembre, même s'ils ont été dominés 34-26 au chapitre des lancers. Le 4 janvier, les Penguins se sont imposés 3-2 en prolongation au Centre Bell.

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Sullivan a peu de souvenirs de la défaite du 10 décembre et il n'accorde pas trop d'importance à ces matchs si lointains, mais il a regardé quelques-uns des derniers affrontements de Montréal avant la pause.

« Il y a énormément de parité dans cette Ligue, a dit l'entraîneur. La ligne est mince entre gagner et perdre. La différence entre les cinq meilleures équipes et les équipes de milieu de classement n'est pas significative. C'est la réalité de la Ligue aujourd'hui. Chaque match est une bataille acharnée, peu importe votre adversaire. Et c'est ce à quoi nous nous attendons.

« Nous avons beaucoup de respect pour Montréal, leurs joueurs et leurs entraîneurs. C'est une équipe très bien dirigée, et nous devrons être au sommet de notre art. »