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ST. LOUIS- Les Blues de St. Louis ont le sentiment qu'ils croiseront le fer avec leur reflet dans le miroir quand ils affronteront les Bruins de Boston en Finale de la Coupe Stanley.

Le match no 1 de la série quatre de sept aura lieu lundi au TD Garden (20 h HE, TVAS, NBC, CBC, SN).
Les Blues, qui ont vaincu les Sharks de San Jose en six matchs en finale de l'Association de l'Ouest pour atteindre la Finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1970, aiment utiliser quatre trios et six défenseurs, tout comme les Bruins. Les deux équipes misent sur de bons patineurs et sur un échec-avant soutenu, ils ferment la zone neutre, sont responsables défensivement et comptent sur un excellent gardien.
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« Boston est une équipe avec beaucoup de profondeur. Ils sont rapides. Ils ont beaucoup de talent et de bons patineurs au sein de l'équipe », a noté l'entraîneur des Blues Craig Berube. « Ils ont trois défenseurs qui peuvent vraiment transporter la rondelle. Évidemment, il y a [Zdeno] Chara. Il est encore un bon joueur, une véritable force de la nature et un joueur imposant. C'est difficile de l'affronter, mais leur équipe au complet est rapide et talentueuse, et leur gardien a très bien fait jusqu'ici en séries. »
Les Blues croient en leurs chances à 5-contre-5, mais ils savent que les Bruins ont l'avantage au chapitre des unités spéciales durant les séries. Alors que le jeu de puissance des Blues offre un rendement de 19,4 pour cent et que leurs unités d'infériorité numérique se classent au 11e rang sur les 16 équipes ayant participé aux séries (78 pour cent), les Bruins occupent le quatrième rang en infériorité numérique (86,3 pour cent). Ce qui est peut-être encore plus important, c'est que Boston mène la Ligue au chapitre de l'avantage numérique, ayant touché la cible dans une proportion de 34 pour cent en séries éliminatoires.
« Ils tirent beaucoup de momentum de leur jeu de puissance », a affirmé le défenseur des Blues Alex Pietrangelo. « Nous devons nous assurer de jouer à 5-contre-5. Évidemment, leur premier trio (David Pastrnak, Patrice Bergeron, Brad Marchand) joue un rôle important au sein de l'équipe. Nous avons bien fait contre les meilleures lignes adverses jusqu'ici en séries, que ce soit contre les Jets de Winnipeg ou les Stars de Dallas, et évidemment, au cours de la dernière série. Nous devons continuer de limiter les occasions du premier trio et utiliser notre profondeur le mieux possible, tout en rendant la vie difficile au gardien Tuukka Rask. »
L'un des aspects que l'on remarque chez les Blues et les Bruins, c'est qu'ils utilisent chacun leur quatrième ligne contre le meilleur trio adverse. St. Louis a régulièrement utilisé la ligne d'Alexander Steen, Oskar Sundqvist et Ivan Barbashev dès le départ pour générer de l'énergie et du momentum en sachant qu'elle serait confrontée à un bon trio.

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Boston emploie Sean Kuraly, Noel Acciari, Joakim Nordstrom et Chris Wagner, quand il est en santé, de la même manière.
« Ils utilisent tout le monde au sein de leur équipe », a noté Berube au sujet des Bruins. « Ils misent beaucoup sur leur quatrième trio, si c'est ainsi que vous voulez l'appeler, contre différents joueurs. Les joueurs que ce trio affronte importent peu. »
Les Blues devront avoir à l'œil le trio de Bergeron, qui a amassé un total combiné de 46 points (22 buts, 24 passes) en 17 matchs, mais Boston a d'autres munitions, et c'est là où Ryan O'Reilly et Brayden Schenn entreront en jeu pour tenter de limiter les deux meilleurs joueurs de centre de Boston, Bergeron et David Krejci (quatre buts, 10 aides).
« Nous devons faire du bon travail contre Bergeron et Krejci, a dit Berube. Ils sont deux centres talentueux qui ont de l'expérience et qui sont de très bons joueurs. Une bonne partie de leur offensive passe par ces deux gars-là. Nous devons faire du bon travail pour tenter de les réduire au silence. »
Les Blues ont été en mesure d'imposer leur robustesse et leur échec-avant soutenu contre les Jets, les Stars et, plus récemment, les Sharks, sans écoper de mauvaises punitions malgré la nature physique de leur jeu. L'attaquant des Blues Pat Maroon a indiqué que les siens ont fait du bon travail pour garder leur sang-froid et ne pas franchir la limite de l'indiscipline.
Cela dit, Marchand, qui mène Boston avec 18 points (sept buts, 11 passes) en 17 rencontres éliminatoires, testera les nerfs des joueurs de St. Louis.

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« Je pense que Brad est un gars que tu dois laisser tranquille, a mentionné Maroon. Quand tu es confronté à lui, tu ne dois pas le regarder, car comme joueur, il est comme moi, c'est-à-dire que je suis plus engagé quand les joueurs tentent de me faire perdre mon sang-froid. Je pense que je suis plus efficace de cette façon, car j'ai plus l'impression de faire mon travail. Je pense qu'un joueur comme Brad est meilleur quand les joueurs adverses tentent de le déconcentrer.
« Nous en avons parlé et pour nous, la clé sera de le laisser être Marchand et faire ce qu'il veut. Je pense qu'il est un joueur incroyable. Il est le meneur de cette équipe, et il faut le laisser tranquille. Mais je pense que nos joueurs ont fait du bon travail pour mettre ces choses-là de côté durant chaque série. Les joueurs de Winnipeg nous frappaient constamment, mais nous sommes demeurés concentrés et nous n'avons pas laissé cela nous affecter. Même chose pour Dallas et San Jose. Nous devons continuer à faire ça. »