« Je pense que c'est une marque de confiance envers notre groupe, et je pense que c'est une occasion pour nous de changer le scénario », a soutenu Reilly lors de la Tournée nord-américaine des médias des joueurs de la LNH au Lifeguard Arena d'Henderson, en banlieue de Las Vegas, vendredi.
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« Ultimement, nous ne sommes pas heureux avec la façon dont se sont déroulées nos séries dans les dernières années. L'an dernier, nous parlions de la chance d'obtenir notre revanche et de prouver que nous pouvions en finir avec ça, et ce ne fut pas le cas. Alors nous allons continuer de dire la même chose.
« Nous sommes extrêmement concentrés, nous avons une confiance énorme en nos moyens, et c'est à nous d'obtenir les résultats. Chaque fois que tu as la chance de renverser la tendance pour un groupe qui a eu le cœur brisé l'année précédente, c'est une opportunité en or. »
Les Maple Leafs ont fracassé les records d'équipe pour les victoires (54) et les points (115) la saison dernière, terminant au quatrième rang du classement général de la LNH. Matthews est devenu leur premier marqueur de 60 buts et a mis la main sur le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe selon un vote des membres de l'Association professionnelle des journalistes attitrés au hockey.
Mais la formation ontarienne a terminé au deuxième échelon dans la très compétitive section Atlantique derrière les Panthers de la Floride, gagnants du trophée des Présidents. Résultat, les Maple Leafs se sont retrouvés à devoir affronter les doubles champions en titre de la Coupe Stanley, le Lightning de Tampa Bay, en première ronde des séries. Ils ont baissé pavillon en sept matchs.
Toronto s'inclinait au premier tour éliminatoire dans une sixième saison consécutive et perdait dans un match ultime pour une cinquième année de suite. Le « Big Four » y était pour chacun de ces revers.
Certains partisans, et même certains médias, exigent des changements.
« Ce qui se passe à l'extérieur se passe à l'extérieur », a dit Marner lors d'un événement caritatif à London, en Ontario, jeudi. « Nous pouvons le ressentir, mais ces dossiers appartiennent aux dirigeants. On ne peut pas changer le passé. Ils nous accordent leur confiance, et nous leur accordons la nôtre. Nous avons une excellente équipe cette année et nous avons très hâte de nous mettre en marche. »
Matthews et Rielly ont tenu à rappeler que plusieurs équipes ont souffert pendant des années en séries avant de remporter la Coupe Stanley.
Les Capitals de Washington n'avaient pas franchi le deuxième tour éliminatoire en neuf présences en séries de 2008 à 2017 avant de triompher en 2018.
Le Lightning s'est incliné en finale de la Coupe en 2015 et en finale d'association en 2016 et en 2018 et a été balayé en première ronde en 2019 avant de mettre la main sur la Coupe deux fois de suite en 2020 et 2021.
L'Avalanche du Colorado a échoué au premier tour en 2018 et au deuxième tour en 2019, 2020 et 2021 avant de soulever le précieux trophée la saison dernière.
« Chaque parcours est différent, a commenté Matthews vendredi. […] Nous croyons en notre groupe et nous sommes très motivés. Nous n'avons pas encore atteint nos objectifs, alors ça continue de mettre de l'huile sur le feu. Mais nous sommes convaincus d'être tout près du but, que nous sommes une des meilleures équipes de la Ligue et que nous allons être à nouveau très compétitifs. »