Lorsque les Jets ont pris possession du momentum en troisième période samedi, les Blues ont été incapables de leur reprendre. Neighbours sait que lui et ses coéquipiers peuvent améliorer plusieurs choses pour éviter que ça se produise à nouveau dans le match no 2.
« Nous devons simplement tenter d’envoyer le disque profondément dans leur zone et faire en sorte qu’il reste là, a résumé Neighbours. Hier en troisième période, ils ont pris le contrôle du match.
« Ce que j’ai le plus remarqué, c’est que nous n’établissions plus notre échec avant, ce qui nous permet habituellement de garder le disque dans leur territoire et de passer du temps en zone [offensive]. Lorsque vous expédiez souvent la rondelle en fond de territoire et qu’ils vont la récupérer, mais qu’ils sortent facilement de leur territoire, ils jouent avec le disque sur leur bâton, et ça leur donne confiance, ça leur donne de bonnes sensations. Il faut demeurer en zone [offensive], générer une attaque soutenue et ralentir leur momentum quelque peu. »
Montgomery a indiqué avoir aimé le travail offensif du premier trio des Blues, formé de Neighbours, du centre Robert Thomas et de l’ailier droit Pavel Buchnevich, mais a admis que les trois joueurs devaient être « un peu plus alertes et rapides » défensivement.
Cela dit, il ne les tenait pas pour responsables du but de Connor.
« Le quatrième but, à mes yeux, c’est le genre de situation où l’autre équipe parvient à réaliser un jeu de grande qualité, de la part de deux joueurs de grande qualité. Ça va se produire. C’est comme de dire que la seule manière de stopper Michael Jordan était de laisser Dean Smith le diriger », a imagé Montgomery en utilisant comme métaphore l’ancienne légende de la NBA et son entraîneur à l’Université de Caroline du Nord.
« Vous n’allez pas le stopper d’une autre manière. Il va obtenir ses chances, et nous allons obtenir nos chances. »
Les Blues savent ce qu’ils ont bien fait dans le match no 1. Leur jeu de puissance a inscrit deux buts en trois tentatives. Ils ont joué de manière physique, surtout en début de match. St. Louis a distribué 32 mises en échec en première période. Les Blues ont aussi limité le jeu de puissance de Winnipeg, le meilleur de la LNH en saison régulière (28,9 %) à un but en quatre occasions.
« Il y a plusieurs bonnes choses à retenir, a assuré le défenseur des Blues Cam Fowler. C’est toujours plaisant de venir ici, et de jouer dans un environnement comme celui-là. L’énergie était fantastique, et il s’agissait d’un match de hockey compétitif et physique, exactement comme on pouvait s’y attendre d’un match de séries.
« Nous étions dans le match tout au long de la rencontre, ils ont profité de quelques chances en troisième, et c’est ce qui a fait la différence. Nos gars se sont bien battus, et nous devons nous assurer de bien nous préparer en vue de la prochaine partie. »
La pression associée à un déficit de 1-0 dans la série ne dérange probablement pas les Blues. Ils accusaient un retard de huit points sur la dernière place donnant accès aux séries éliminatoires au moment de la Confrontation des 4 nations le 12 février. St. Louis a conservé la meilleure fiche de la LNH à 19-4-3 après ce tournoi.
Il ne fait toutefois aucun doute qu’ils ont laissé filer une belle occasion samedi, et ils ne veulent pas que ça se reproduise.
« Il y a certains éléments tactiques que nous pouvons peaufiner et qui pourraient nous aider pour le prochain match. Il faut simplement comprendre que pour connaître du succès en séries, il faut être en mesure de générer du momentum pendant 60 minutes, surtout sur la route alors que nous affrontons une très bonne équipe dans un environnement difficile », a soumis Fowler.
« J’étais fier de nos gars. J’ai trouvé que nous nous sommes bien battus, et c’est une chose sur laquelle nous pouvons bâtir, de savoir que nous étions dans le match alors que c’était un duel très compétitif. La prochaine fois que nous allons nous retrouver dans cette situation, nous souhaitons être en mesure de terminer le travail. »