C'est une condition essentielle, selon moi, sine qua non, comme on dit en latin.
Euh vous dites? Vous me demandez si les Canadiens vont participer aux séries?
Je vous répondrai avec plaisir que ce ne sera pas de la tarte. Si le jeu de puissance ne se met pas en marche un tant soit peu, ce sera même très difficile. Le Tricolore occupe actuellement l'avant-dernier rang de la LNH à ce chapitre. Seuls les Predators de Nashville sont pires.
J'ai mené une petite recherche dernièrement qui m'a enseigné, oh surprise, que les équipes présentant le pire jeu de puissance dans la LNH accèdent rarement aux séries éliminatoires.
Les Blue Jackets de Columbus, mouture 2008-09, sont les derniers en lice, avec une récolte de 92 points de classement pour un médiocre taux d'efficacité de 12,7 pour cent.
Douze virgule sept pour cent, mes amis, c'est exactement l'actuel taux de réussite du CH. Les plus optimistes diront qu'il y a tout de même de l'espoir, d'autant que les Canadiens ne sont pas actuellement les pires.
À ceux-là, j'ajouterai que les Devils du New Jersey, édition 2002-03, ont gagné la Coupe Stanley en ayant affiché le pire jeu de puissance en saison régulière (11,9 pour cent). Ils sont indéniablement l'exception qui confirme la règle.
Mais à la place des Canadiens, j'essaierais de redresser la barre au lieu de continuer de jouer avec le feu.
Simon Servant sur Twitter demande s'il existe un monde dans lequel Sidney Crosby, Evgeni Malkin et les Penguins de Pittsburgh de Pittsburgh ratent les séries?
Eh bien à cela mon cher Simon, je réponds non. Il faut reconnaître que les Penguins ne l'ont pas facile cette saison, avec tous les blessés qu'ils ont. Uniquement dans la dernière semaine, ils ont perdu les services des défenseurs Kris Letang et Brian Dumoulin ainsi de l'attaquant Bryan Rust. Les Penguins vacillent comme un équilibriste sur un fil de fer depuis le début de la saison, mais ils ne tomberont pas.
En grande partie en raison du « facteur Crosby ». Le numéro 87 est selon moi le meilleur capitaine dans la LNH. Il ne faudrait pas qu'il se blesse celui-là. Malkin peut en faire davantage, Phil Kessel également tant qu'à y être.
C'est un gros banc de neige de résilience pour les Penguins, pourrait-on dire, mais s'il y a une équipe qui peut le surmonter, ce sont eux.
Les Penguins ont leur sort entre les mains avec cinq matchs contre leurs trois rivaux directs dans la lutte dans l'Association de l'Est: deux contre les Hurricanes de la Caroline, deux contre les Blue Jackets de Columbus et un face aux Canadiens de Montréal. Quand on y regarde de près, les Penguins ont un calendrier plus favorable que les Hurricanes qui devront en découdre entre autres avec les Blues de St. Louis, les Bruins de Boston, les Jets de Winnipeg, le Lightning de Tampa Bay et les Capitals de Washington, deux fois.