Nathan MacKinnon COL 4.8

Pour l'Avalanche du Colorado, il était impossible de ne pas s'améliorer après avoir terminé au dernier rang de la LNH avec une récolte de 48 points (22-56-4) la saison dernière.
Cette saison, l'Avalanche, l'une des plus jeunes équipes de la LNH avec une moyenne d'âge de 25 ans, a commencé à gagner à bâtir sa confiance. Ils vont maintenant participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la deuxième fois depuis 2013-14.
L'Avalanche (43-30-9, 95 points) a obtenu la deuxième place de quatrième as donnant accès aux en séries éliminatoires de la coupe Stanley dans l'Association de l'Ouest en défaisant les Blues de St. Louis 5-2 samedi. Ils vont affronter les Predators de Nashville en première ronde de l'Association de l'Ouest.
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi l'Avalanche s'est qualifiée pour les séries éliminatoires:

1. La saison de l'éclosion pour MacKinnon
L'attaquant Nathan MacKinnon, âgé de 22 ans, est dans la course pour le trophée Hart pour de bonnes raisons après avoir récolté 97 points (39 buts, 58 passes). Au cours d'une séquence de 14 matchs avec au moins un point (27 points; 13 buts, 14 passes) entre le 24 février et le 22 mars, l'Avalanche a conservé un dossier de 8-3-3. Il a mis fin à une séquence de neuf matchs sans trouver le fond du filet lorsqu'il a inscrit le but gagnant samedi.
« Nate a fait de l'excellent travail, a noté le défenseur Tyson Barrie. Vous pouvez vois qu'il a pris de la maturité, qu'il a obtenue en disputant une saison de plus, et tout le crédit lui revient. Il a travaillé tellement fort au cours de la saison morte, et il a fait passer son jeu à un autre niveau. »

2. Prouver aux autres qu'ils ont tort
L'Avalanche souhaitait montrer qu'elle n'était pas la même équipe que l'an dernier. Plusieurs facteurs ont joué un rôle dans leurs succès.
« Le changement de personnel, des joueurs plus jeunes, plus rapides, un changement d'attitude… il y avait une certaine détermination dans notre groupe cette année, a souligné l'entraîneur Jared Bednar. Dès le premier jour du camp d'entraînement, nous voulions prouver que ce n'était pas nous l'an dernier, et nous voulions retrouver un peu de respect aux quatre coins de la ligue. Ce noyau sur lequel nous misons, les jeunes joueurs qui étaient de retour, ont pris un plus grand rôle du côté du leadership et ont été très constants dans leur manière d'approcher notre équipe de façon quotidienne. Ils ont mené par l'exemple. »
3. Séquence victorieuse opportune
Le 28 décembre, l'Avalanche occupait le septième rang de la section Centrale. Le lendemain, ils ont remporté la première de 10 victoires consécutives. Il s'agissait de la plus longue séquence victorieuse de la ligue depuis que les Blue Jackets de Columbus avaient remporté 16 matchs de suite entre le 29 novembre 2016 et le 3 janvier 2017, et de la deuxième plus longue de l'histoire de l'Avalanche après leurs 12 gains consécutifs entre le 7 janvier et le 10 février 1999.
« Je n'avais jamais connu une séquence victorieuse comme celle-là. C'était très plaisant, a déclaré l'attaquant Mikko Rantanen. Nous n'avons pas connu trop de bas cette saison. Nous avons été plutôt constants, et c'est la clé si vous voulez participer aux séries éliminatoires. »
4. Le rendement de Varlamov
Le gardien Semyon Varlamov a montré un dossier de 24-16-6 avec une moyenne de buts alloués de 2,68 et un pourcentage d'arrêts de ,920. Il a aidé l'Avalanche à suivre le rythme dans la section Centrale en conservant une fiche de 7-3-3 avec une moyenne de 2,21 et un taux d'efficacité de ,937 en mars. Varlamov ne jouera pas contre les Predators en raison d'une blessure au genou, mais l'Avalanche n'aurait pas participé aux séries sans lui.

5. Fiable à domicile
L'Avalanche a remporté 28 parties au Pepsi Center, égalant son record d'équipe établi en 2000-01. MacKinnon a obtenu 67 (27 buts, 40 passes) de ses 97 points à domicile. Le jeu de puissance du Colorado a terminé au huitième rang de la LNH à la maison avec un rendement de 25 pour cent (39-en-156).