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MONTRÉAL -Peut-on imaginer quel joueur on obtiendrait si on mélangeait les grandes qualités athlétiques des Kristopher Letang, David Perron, Pierre-Luc Dubois et Anthony Duclair? Le défenseur vedette Letang des Penguins de Pittsburgh serait en tout cas curieux de voir le résultat.

S'il le pouvait, Letang aimerait avoir un peu de la carrure de Dubois, de l'explosivité sur patins de Duclair et des habiletés manuelles de Perron. Le défenseur vedette des Penguins de Pittsburgh trouve que ça ajouterait à son bagage d'aptitudes de hockeyeur qui n'est pourtant pas piqué des vers.

Les quatre participants québécois à la vidéoconférence de LNH.com, jeudi, se sont prêtés au jeu d'identifier la principale qualité athlétique qu'ils souhaiteraient avoir d'un des trois autres.

Pas radin pour cinq sous, Letang a pigé une qualité chez chacun des membres du trio.

« Je prendrais un peu des trois, honnêtement, a-t-il commencé par dire. La taille de Pierre-Luc, les mains de David et l'explosion de "Duke" (Duclair). Ça ferait un bon mélange. Ce serait le "fun" d'ajouter ça à mon arsenal, disons », a-t-il avancé.

Avant lui, Perron des Blues de St. Louis avait dit souhaiter avoir le coup de patin de son ancien coéquipier Letang chez les Penguins.

« Le sport ne cesse de gagner en rapidité, c'est là où le hockey s'en va, a élaboré Perron. Le patin, ça n'a jamais été mon fort. Il faut que je compense de différentes façons. Ce serait plus facile si je gagnais en vitesse. »

Les joueurs vantent les mérites des autres

Le très rapide Duclair des Sénateurs d'Ottawa a dit envier un des atouts justement qui permet à Perron à pallier pour son manque de rapidité, soit sa patience.

« David est incroyable avec la rondelle, l'a-t-il encensé. Il prend souvent une seconde ou deux d'extra pour faire un jeu et ça lui ouvre d'autres possibilités. Le sport est rendu tellement rapide, mais la patience demeure une qualité. Ça te permet de voir le jeu s'ouvrir. »

Letang a lancé à Duclair à la blague qu'il le verrait même bien dans des patins blancs, comme ceux de Perron.

Ce à quoi Duclair a répondu en riant : « Oh non, je ne suis pas prêt pour ça. Je n'ai pas la confiance de David pour le faire. »

Le jeune Dubois des Blue Jackets de Columbus, comme Letang, a dit qu'il prendrait une qualité de chacun.

« L'agilité et la fluidité sur patins de "Tanger" et l'explosion de "Duke", a-t-il commencé par dire. David, je ne te l'ai jamais dit, mais je déteste jouer contre toi parce que tu es toujours en possession de la rondelle, elle te colle après. C'est impossible de te l'enlever. Tu as de bonnes mains et une bonne vision du jeu. Si je pouvais avoir un peu de chacun de vous, ça ferait un bon mélange. »

Une amitié à toute épreuve?

Les quatre joueurs se connaissent bien et sont de bons amis, voire des complices de "gaming": Perron et Letang ont joué ensemble à Pittsburgh tandis que Dubois et Duclair ont porté les couleurs des Blue Jackets.

On leur a demandé si leur amitié comme anciens coéquipiers serait si mise à rude épreuve s'ils devaient vivre en confinement ensemble.

« Qu'en penses-tu Pierre-Luc? », lui a lancé Duclair en arborant un grand sourire.

« Ça dépend pendant combien de temps, a réagi Dubois en riant. Pour un mois, ça ne serait pas si pire, mais plus long que ça je me demande si je serais capable. »

« Ben moi, ma réponse c'était oui, l'a interrompu Duclair. Je pensais qu'on était amis. »

« C'est oui, c'est oui », a repris aussitôt Dubois.

« Pierre-Luc est bon cuisinier, a dit Duclair. Ça m'aiderait beaucoup parce que je ne cuisine pas du tout. Ce serait lui le chef. »

« Il faudrait juste deux téléviseurs pour jouer à "Fortnite" », a conclu Dubois.

Les joueurs discutent d'un confinement ensemble

Sur le même ton, Perron a mentionné qu'il préférerait vivre en confinement avec Dubois ou Duclair plutôt qu'avec Letang.

« Je prendrais ma chance avec Pierre-Luc ou 'Duker' avant "Tanger", s'est-il amusé, en se rétractant aussitôt.

« Ce n'est pas vrai. Nous avons eu beaucoup de plaisir ensemble, Kris et moi à Pittsburgh. Il a été accueillant pour moi et ma famille. Il nous invitait souvent à manger chez lui. Je n'ai rien à dire. De mon bord, j'accepterais. »

Letang a acquiescé en disant qu'il n'aurait aucun problème à cohabiter avec Perron 24 heures sur 24.

« Nous avons forgé une belle amitié et nous demeurons proches. Nous n'aurions pas trop de problèmes. »